Le channeling pour autrui n’est pas une discussion comme les autres. Il ressemble à un arbre vivant : ses racines plongent dans la terre profonde, son tronc se dresse dans la lumière, ses branches s’élancent vers le ciel. Mais cet arbre n’est pas figé : il respire. Inspirer, expirer, se taire, parler, accueillir, transmettre.
Cette respiration circule à travers moi, le channel, à travers toi, le consultant, et entre nous deux. Elle est le souffle sacré qui donne vie à la rencontre.
Lorsque nous nous asseyons face à face, c’est comme si deux arbres se rapprochaient.
Entre nous, une sève circule. Elle monte et descend, reliant le bas et le haut, la terre et le ciel, nos deux intériorités.
En moi, deux attitudes intérieures se relaient comme les racines et les branches d’un même arbre. Kurgarra accueille, Dumuzi transmet.
Jamais en même temps. Toujours en alternance. Comme une respiration intérieure qui fait circuler la sève entre mes racines et mes branches.
Mais toi aussi, tu respires.
Tu n’es donc pas passif : tu es toi aussi un arbre vivant. Tu participes à ce rythme sacré, tu respires avec moi.
C’est là que nos deux respirations se rejoignent, comme si deux arbres laissaient leurs branches se toucher.
Tu vois ? Ce n’est pas un dialogue à bâtons rompus, où chacun coupe l’autre. C’est une respiration commune, un va-et-vient lent et sacré, une circulation de sève qui nous relie.
Essaie d’inspirer et d’expirer en même temps : c’est impossible. Voilà pourquoi, dans nos séances, quand l’un parle, l’autre écoute. Le silence devient un espace fécond qui ralentit le rythme et permet à un germe de pousser et de se développer.
Si tu remplissais tout l’espace de mots, je n’aurais plus de place intérieure pour inspirer. Mon énergie serait absorbée par ton flot verbal, et je ne pourrais plus accueillir ce qui attend pour émerger. Le souffle se bloquerait, la sève ne circulerait plus.
Dans beaucoup d’approches psychologiques habituelles, on favorise l’expression libre et continue. Le silence est souvent perçu comme gênant. Ici, dans le channeling, c’est l’inverse : l’alternance et le silence sont essentiels. Ils entretiennent la respiration sacrée et permettent à l’arbre de vivre.
Comme la sève dans l’arbre, ce souffle monte et descend, reliant la terre et le ciel, l’accueil et la transmission. C’est ce rythme qui rend la rencontre vivante et féconde. Le mot respiration en est la clé : il fait circuler le flux, il donne du souffle à notre relation, il permet à l’inspiration de descendre et à la parole juste de naître.
Le channeling est un souffle partagé : inspiration et expiration, accueil et transmission.
Tu as découvert les bases : la respiration intérieure, la respiration partagée, le rôle de Kurgarra et de Dumuzi. Mais peut-être te demandes-tu encore : « Concrètement, comment se passe une séance de channeling pour autrui ? »
Je vais te le raconter. Pas sous forme de théorie, mais comme une expérience vécue, pas à pas, dans ce que l’on ressent et dans ce qui se transforme.
Alors si tu veux en savoir plus et peut-être demander une séance, je t’invite à me suivre dans la prochaine page. C’est là que tu verras comment, ensemble, nous pouvons vivre ce souffle partagé.