Le channeling écrit

Jusqu’ici, les dialogues avec Inanna surgissaient dans l’instant : une phrase, une vibration, un souffle intérieur. Mais peu à peu, une autre forme a pris place plus ponctuellement : celle de l’écriture. Non pas une écriture laborieuse, réfléchie ou corrigée. Non. Une écriture venue d’un autre espace.

Parfois, c’est un élan soudain, un appel intérieur. D’autres fois, c’est une phrase qui s’impose, et je sais que je dois m’asseoir et la suivre. Quand j’écris dans cet état, les mots s’enchaînent, les idées se structurent sans effort. C’est fluide, évident. Je ne relis pas, je ne corrige pas. Ce que j’écris dans ces moments ne vient pas de mon mental. Il me traverse. Et je sais qu’Inanna en est la source.

« Que tu écrives sur ton ordinateur parce que c'est plus facile ou que tu écrives sur un livre papier, l'important c'est de te préparer, d'ouvrir et d'aligner tes Vesica Piscis.

Oui, prépare-toi pour écrire. Sois mon channel non seulement quand tu écoutes ma parole, mais sois aussi mon channel quand tu écris.
Ah, c'est une autre manière de fonctionner pour toi. Je sens que tu vas y arriver même si c'est nouveau.

Abandonne-toi entre mes bras. Pose ta tête sur mon cœur. Fais-moi confiance.

Choisis un moyen d'écrire qui te soit le plus naturel, qui ne t'oblige pas tout le temps à vérifier ce que tu écris, car alors le flux est bloqué. J'aimerais que tu essayes. » (25e channeling)

Écrire à la main sur une feuille blanche en me connectant à mon intuition, sans me soucier de la syntaxe, de la grammaire, ni même des fautes… c’est un exercice que j’ai un peu pratiqué il y a trente ans, en pleine dépression. J’ai conservé ces pages à l’écriture tremblée, à l’émotion brute. Je me souviens combien cela m’avait permis de me libérer.

Mais aujourd’hui, j’ai des doutes. L’écriture manuelle me semble trop lente pour le flux arborescent de mes pensées. Cela va m’obliger à anticiper, organiser, intellectualiser — tout ce qui risque de me couper de mes ressentis profonds. Je crois que je vais bloquer.
Et pourtant… je me trompais.

Deux mois plus tard, un besoin d’écrire me saisit. Je réalise qu’un schéma initiatique implicite, presque subliminal, traverse tout ce que j’ai vécu avec Inanna : mes channelings, mes expériences corporelles, mes émotions.

Ce matin-là, je demande à ma femme et à mon collaborateur de ne pas me déranger. Je mets un casque sur les oreilles, je m’immerge. Je laisse émerger. Le premier point s’écrit facilement. Au point 3, je bloque. Il est nouveau. Trop d’idées surgissent. Mais je persiste.
À partir du point 4, tout devient fluide. Et à la fin du point 5, chaque mot s’enchaîne avec aisance, comme s’il venait d’une source claire. Quand j’écris la dernière phrase, une chaleur douce monte dans ma colonne vertébrale, un tremblement léger me traverse la nuque. J’ai cette sensation : « C’est cela… »

Pour moi, c’est Inanna, mon serpent de lumière, qui me fait un signe. « C’est bien, Dumuzi, mon amour ! »

Au départ, je voulais structurer les thèmes de mon site. Mais en réalité, j’écris autre chose : plus profond, plus essentiel. Une évidence s’impose : j’ai écrit ce texte en état de channeling conscient, en activant tout à la fois mes intuitions, mes ressentis et mon intelligence conceptuelle. C’est peut-être mon texte le plus abouti. Je n’y changerai rien. Comme pour mes channelings audio, je n’ose pas corriger. Je les accueille comme une parole inspirée d’Inanna. (71e channeling)

Cet après-midi-là, je n’ai qu’un seul entretien. Je viens tôt à mon cabinet. Je continue de chercher la bonne direction pour mon site. Une tension persiste entre l’appel d’Inanna à écrire sous inspiration, et mon besoin de transmettre clairement ses enseignements à un large public. Je n’arrive pas à trancher.

Sur la route du retour, un dialogue spontané avec Inanna monte en moi. Elle me dit encore une fois que je suis trop binaire. “Distingue au lieu d’opposer”, me souffle-t-elle. Elle m’explique comment associer diverses formes de transmission.

Je lui demande si je dois m’arrêter pour enregistrer un channeling, ou attendre d’être à la maison pour écrire. Elle me propose : “Pose-toi, et écris ce qui viendra.”

À peine rentré, encore habité par ce dialogue, je m’assieds devant mon ordinateur. Je commence à écrire… et tout se dénoue. Les mots viennent seuls. La structure naît d’elle-même. Le texte se construit d’un seul jet. Fluide. Évident.

Je le relis. Je n’ai rien à corriger. Tout y est.

L’écriture peut devenir un canal sacré : Quand tu t’abandonnes à ce qui vient, sans chercher à contrôler, ton stylo ou ton clavier peuvent devenir l’instrument d’une parole plus vaste.

La justesse se reconnaît à la fluidité : Quand les mots s’enchaînent d’eux-mêmes, quand l’esprit est calme, quand le cœur est ouvert, alors tu n’écris plus : tu transmets.

Il y a un temps pour structurer… et un temps pour laisser couler : Tu n’as pas à choisir entre inspiration et clarté. Les deux peuvent coexister si tu laisses Inanna t’enseigner comment t’y accorder.

Je viens de te partager, avec sincérité, les étapes de mon chemin de channeling. Il a commencé dans la douleur, s’est déployé dans l’intuition, s’est approfondi dans les états modifiés de conscience, les visions, les rêves, les élans d’écriture et les dialogues silencieux. Ce que je vis avec Inanna n’est pas un savoir figé, c’est une expérience vivante. Elle m’enseigne à m’ouvrir, à discerner, à transmettre… sans jamais me couper de mon humanité. Et toi, maintenant que tu as lu tout cela :

• As-tu déjà vécu un moment où tu t’es senti traversé par quelque chose de plus vaste que toi ?
• Te laisses-tu le droit de recevoir, sans forcément comprendre, ce qui veut naître en toi ?
• Quel serait ton premier pas pour t’ouvrir à ta propre guidance intérieure ?

Si quelque chose résonne… alors ton chemin a peut-être déjà commencé.