Les Mystères d'Inanna
Un voyage initiatique vers la métamorphose

« Accueille en ta chair la Femme. Accueille en ton cœur la Femme. (voix plus forte) Accueille en ton esprit la Femme.
Unis-toi à cette Femme qui est en toi.
Chéris-la, Protèges-la. Inclines-toi devant cette Femme en toi. Fusionnes avec cette Femme en toi.
Et ton être sera renouvelé, métamorphosé. » (10e channeling)

L’androgynéité psychologique

Mon vécu de l’androgynéité

En octobre 2024, une locution intérieure m’a bouleversé : « Sois androgyne ». Ce mot, inattendu, s’est imposé comme une vérité intime. Le lendemain, le test BSRI de Sandra Bem a confirmé ce que je pressentais : j’avais des scores élevés et équilibrés sur les traits dits masculins et féminins.

Selon Bem, être androgyne, ce n’est pas être efféminé ou manquer de virilité, mais manifester une forte présence des deux pôles en soi et savoir les faire coopérer. Ce n’est donc pas une perte d’identité mais un gain : la possibilité d’être entier.

Dès lors, tout mon parcours a pris un sens nouveau : les projections de mon anima sur les femmes de ma vie ou sur Marie, mes malaises corporels et identitaires, mes doutes intimes… tout cela formait le terreau de cette révélation.

Dans mes channelings, Inanna m’a confirmé cette voie : « Le but de ce mariage sacré est que tu deviennes pleinement androgyne. Tu garderas ton corps d’homme mais tu incarneras aussi dans ta chair la Femme » (10e channeling). Cette parole m’a libéré de la crainte d’être “moins homme” : j’ai compris que mon identité profonde était de tenir ensemble force et tendresse, affirmation et accueil, masculin et féminin.

L’androgynie dans les mythes et la symbolique

La tradition sumérienne connaissait déjà ce mystère. Les hymnes d’Inanna disent qu’elle a le pouvoir de « changer un homme en femme et une femme en homme » (11e channeling). Ce n’est pas une confusion, mais une transmutation qui révèle la totalité de l’être. Dans mes channelings, Inanna m’appelle à incarner cette double polarité à travers deux archétypes : Dumuzi, le consort viril et actif, et Kurgarra, l’androgyne compatissant et matriciel. Elle m’explique que ces deux pôles sont appelés à collaborer comme une respiration : le Kurgarra reçoit et inspire, le Dumuzi agit et inscrit (95e channeling).

Cette union intérieure n’est pas un compromis, mais une écologie vivante où les contraires coopèrent. Elle rejoint la sagesse du Yin-Yang, du Rebis alchimique ou encore de l’Androgyne primordial évoqué par Platon : une figure de complétude.

Ce que cela peut signifier pour toi

Dans l’imaginaire courant, “androgyne” peut être confondu avec efféminé, ambigu ou homosexuel. Mais dans la psychologie de Bem, l’androgynie est tout autre chose : c’est l’intégration à haut niveau des qualités dites masculines (confiance, autonomie, affirmation) et des qualités dites féminines (écoute, douceur, empathie). Elle ne diminue pas l’identité sexuelle, elle l’élargit.

Accueillir ton androgynéité, c’est reconnaître en toi des forces que tu croyais opposées. C’est te permettre d’être à la fois ferme et tendre, décisif et sensible, ancré et ouvert. Comme le dit Inanna : « Soyez androgyne ! Soyez homme et femme en même temps et alternativement. Voilà la voie d’Inanna ! » (11e channeling).

Vécue ainsi, l’androgynie devient une respiration de l’âme : inspirer la réceptivité, expirer l’action. Alors, la vie intérieure cesse d’être un conflit de genres pour devenir une danse féconde entre les polarités.