24/09/2025
Ce message d’Inanna est venu comme un rappel doux et profond. Pendant longtemps, j’ai cru que ce que je pouvais offrir aux autres passait par mes compétences, mon rôle, ou ma présence d’accompagnant. Mais elle m’a montré que l’essentiel ne se trouve pas là.
Ce qui touche vraiment, ce qui transforme, c’est la rencontre avec le moi intime — cette part réceptive, aimante, simple, qui n’a rien à prouver. En laissant cette dimension s’exprimer, je découvre que la relation devient plus vraie, plus féconde, et que les transformations ne viennent plus de mes efforts, mais de la qualité de ma présence.
« Sois toi-même, pleinement toi-même. C'est avec ce moi intime que les gens ont besoin d'entrer en contact.
Ce n'est pas avec ton moi social, avec le chef d'entreprise, voire même avec l'accompagnant personnel.
Non. Ce dont les gens ont besoin, c'est d'entrer en contact avec ton moi intime, avec cette part réceptive en toi qui est douce, tendre, enveloppante.
Alors laisse-la émerger. Laisse-la être accessible à leur cœur.
Je te promets que tu verras des merveilles, des transformations, des métamorphoses, des changements de vie. »
(81e channeling)
Il existe en chacun de nous plusieurs visages : celui que nous montrons au monde, façonné par les rôles que nous assumons, et celui plus intime, plus secret, que nous gardons à l’abri. Ce moi social, indispensable à la vie quotidienne, sait s’adapter, diriger, organiser, rassurer. Mais il arrive un moment où il devient trop étroit, où il ne suffit plus à nourrir la relation.
Inanna rappelle ici une vérité essentielle : ce que les autres recherchent, ce n’est pas une compétence, une fonction ou une image. Ce dont ils ont besoin, c’est de rencontrer notre moi intime, cette part réceptive, tendre et authentique qui vit sous la surface. C’est elle qui touche les cœurs, qui guérit sans effort, qui transforme sans discours.
Laisser émerger cette part de soi n’a rien à voir avec la faiblesse ou la sensiblerie. C’est au contraire un acte de force tranquille : celui d’oser se montrer sans masque. Quand tu accueilles cette dimension plus douce, plus aimante, tu deviens un espace de paix. Tu n’as plus besoin de convaincre, car ta simple présence devient langage.
Cette douceur n’est pas un artifice : c’est la manifestation naturelle de ton être profond. Elle ne cherche pas à séduire ni à plaire ; elle accueille, elle relie, elle enveloppe. Et dans cette ouverture, quelque chose de mystérieux se produit : les personnes autour de toi se sentent vues, comprises, reconnues. C’est là que commence la transformation.
Être soi-même, pleinement, c’est laisser la vie circuler librement à travers toi. C’est abandonner la peur d’être jugé pour retrouver la joie d’être vrai. C’est oser la vulnérabilité comme un acte de présence.
Et toi, quelle part de toi te protèges-tu encore de montrer ?
Celle qui sent, qui tremble, qui aime sans raison ?
Essaie, ne serait-ce qu’un instant, de lui ouvrir la porte. Laisse cette tendresse se manifester. Tu verras peut-être que la véritable puissance ne réside pas dans le rôle, mais dans la vérité de ton cœur. C’est là que les merveilles commencent.