23/09/2025
« Sois toi-même, pleinement toi-même. C'est avec ce moi intime que les gens ont besoin d'entrer en contact.
Ce n'est pas avec ton moi social, avec le chef d'entreprise, voire même avec l'accompagnant personnel.
Non. Ce dont les gens ont besoin, c'est d'entrer en contact avec ton moi intime, avec cette part réceptive en toi qui est douce, tendre, enveloppante.
Alors laisse-la émerger. Laisse-la être accessible à leur cœur.
Je te promets que tu verras des merveilles, des transformations, des métamorphoses, des changements de vie. »
(81e channeling)
Il existe en chacun de nous plusieurs visages : celui que nous montrons au monde, façonné par les rôles que nous assumons, et celui plus intime, plus secret, que nous gardons à l’abri. Ce moi social, indispensable à la vie quotidienne, sait s’adapter, diriger, organiser, rassurer. Mais il arrive un moment où il devient trop étroit, où il ne suffit plus à nourrir la relation.
Inanna rappelle ici une vérité essentielle : ce que les autres recherchent, ce n’est pas une compétence, une fonction ou une image. Ce dont ils ont besoin, c’est de rencontrer notre moi intime, cette part réceptive, tendre et authentique qui vit sous la surface. C’est elle qui touche les cœurs, qui guérit sans effort, qui transforme sans discours.
Laisser émerger cette part de soi n’a rien à voir avec la faiblesse ou la sensiblerie. C’est au contraire un acte de force tranquille : celui d’oser se montrer sans masque. Quand tu accueilles cette dimension plus douce, plus aimante, tu deviens un espace de paix. Tu n’as plus besoin de convaincre, car ta simple présence devient langage.
Cette douceur n’est pas un artifice : c’est la manifestation naturelle de ton être profond. Elle ne cherche pas à séduire ni à plaire ; elle accueille, elle relie, elle enveloppe. Et dans cette ouverture, quelque chose de mystérieux se produit : les personnes autour de toi se sentent vues, comprises, reconnues. C’est là que commence la transformation.
Être soi-même, pleinement, c’est laisser la vie circuler librement à travers toi. C’est abandonner la peur d’être jugé pour retrouver la joie d’être vrai. C’est oser la vulnérabilité comme un acte de présence.
Et toi, quelle part de toi te protèges-tu encore de montrer ?
Celle qui sent, qui tremble, qui aime sans raison ?
Essaie, ne serait-ce qu’un instant, de lui ouvrir la porte. Laisse cette tendresse se manifester. Tu verras peut-être que la véritable puissance ne réside pas dans le rôle, mais dans la vérité de ton cœur. C’est là que les merveilles commencent.
22/09/2025
« Continue d'être sincère et authentique. Ne cache pas tes faiblesses, ne cache pas les choses qui t'ont touché, ému, mis en colère, éprouvé. Dévoile ton continent intérieur. Tu crois qu'il t'est très personnel, très privé, très unique, mais tout ce que tu vis a une dimension d'universalité qui peut toucher beaucoup de monde.
Laisse ton intuition te guider, ne planifie pas. Fais le pas qui vient, celui que ton intuition t'indique. Les autres pas suivront naturellement, sans difficulté, sans avoir besoin de te battre pour trouver la bonne orientation, la bonne parole, la bonne explication.
Reste en contact avec ton intuition. »
(81e channeling)
Être sincère, c’est oser la transparence. Ce n’est pas seulement dire la vérité, mais se laisser voir. Ouvrir les portes de ce qui vit en soi — les émotions, les blessures, les élans — sans chercher à les maquiller. La sincérité dont parle Inanna n’est pas une vertu morale : c’est un chemin d’incarnation. C’est le courage d’être vrai, d’habiter pleinement son humanité.
Souvent, nous croyons que nos faiblesses, nos colères, nos épreuves sont trop personnelles pour être partagées. Qu’elles n’appartiennent qu’à nous. Pourtant, tout ce que nous vivons, jusque dans sa singularité, porte une part d’universel. En révélant notre continent intérieur, nous devenons un miroir où d’autres peuvent se reconnaître. Ce que nous pensions intime devient lien, ce qui paraissait vulnérable devient force de communion.
Être authentique, c’est accepter de ne pas tout maîtriser. C’est se tenir dans la vérité mouvante du moment présent, sans chercher à le transformer en discours bien ordonné. L’intuition, lorsqu’on lui fait confiance, sait où poser le pas suivant. Elle ne montre pas la carte entière, mais le sentier se dessine à mesure qu’on avance. Ce qui semblait obscur se clarifie dès qu’on accepte de marcher sans tout prévoir.
Il n’y a pas besoin de stratégie, ni de perfection. Ce qui est juste naît de la simplicité. L’intuition ne crie pas, elle murmure. Elle se manifeste dans le calme, dans la respiration, dans ce sentiment de justesse qui précède la pensée. C’est elle qui guide la parole, le geste, la création, dès lors qu’on lui laisse l’espace de s’exprimer.
Et toi, que caches-tu encore par peur d’être jugé ou incompris ?
Quelles parts de toi gardes-tu dans l’ombre alors qu’elles pourraient éclairer d’autres vies ?
Laisse tomber le masque. Montre-toi tel que tu es, avec tes fragilités et ta lumière. Ce que tu partages depuis ton authenticité ne t’appartient plus vraiment : c’est une offrande. Et cette offrande, parce qu’elle est vraie, trouve toujours son chemin vers les cœurs qui en ont besoin.
21/09/2025
« Tu as vu comme cette énergie peut surgir de manière volcanique lorsque tu es agacé ou contrarié.
Cela peut devenir une éruption qui emporte ton émotion dans des extrêmes de colère et de négativité.
Elle n’est pas à combattre, car elle est ton énergie vitale.
Simplement, cette énergie n’est orientée ni vers le bien ni vers le mal.
Elle est là, présente, pure, issue de la source même de la vie.
Tu as besoin d’apprendre à l’harmoniser : à la vivre intensément lorsqu’elle te pousse en avant, qu’elle t’inspire, te rend plus intuitif, plus doux, plus enveloppant ;
mais aussi à la canaliser, à la calmer, lorsqu’elle devient éruptive et blessante.
Apprends à harmoniser cette énergie, non pas pour qu’il n’y ait plus de pics, ni pour que ton énergie baisse et devienne moyenne — ce n’est pas cela, la vraie vie.
Tu as besoin de fonctionner à un niveau d’énergie vibratoire élevé. » (55e channeling)
L’énergie vitale est une force puissante, indomptable, parfois déroutante. Elle circule au plus profond de l’être comme une lave invisible : créatrice lorsqu’elle s’élève harmonieusement, destructrice lorsqu’elle se déchaîne sans direction. Cette énergie ne se laisse pas réduire à des catégories morales. Elle n’est ni bonne ni mauvaise : elle est. Pure présence de la vie, issue de la source même, elle demande non pas d’être contrôlée, mais d’être harmonisée.
Lorsque cette énergie monte sans être accompagnée, elle peut devenir éruptive. Elle s’exprime alors dans les extrêmes — colère, agitation, tension, débordement émotionnel. Ces moments ne sont pas des fautes : ils sont des signaux. Ils révèlent une puissance intérieure qui cherche à s’ajuster, à trouver son canal juste. Vouloir l’étouffer reviendrait à refuser la vie elle-même, à repousser ce souffle créateur qui cherche simplement à circuler.
Apprendre à harmoniser cette énergie, c’est accepter sa nature paradoxale. Elle peut être douce comme un flux de lumière qui enveloppe et inspire ; mais elle peut aussi brûler, purifier, forcer la transformation. La sagesse consiste à lui permettre de s’exprimer sans la laisser tout emporter. Cela demande écoute, respiration, enracinement, mais aussi une forme de confiance : la certitude que cette force ne veut pas te nuire, mais t’éveiller.
L’harmonie n’est pas l’absence de mouvement. Elle ne réside pas dans la tiédeur ni dans l’équilibre plat. Elle se trouve dans le maintien d’une vibration haute, vivante, consciente — une énergie pleine, mais orientée, canalisée, reliée au cœur. L’enjeu n’est donc pas d’éteindre les pics, mais de leur offrir un espace d’expression qui ne blesse pas.
Et toi, que fais-tu de cette énergie lorsque tu la sens monter ?
La crains-tu, ou la laisses-tu te guider vers plus de clarté, de présence, de créativité ?
Peut-être découvriras-tu qu’en l’accueillant, cette force cesse d’être volcanique pour devenir feu intérieur : une flamme vivante, vibrante, au service de la vie qui veut se déployer à travers toi.
20/09/2025
« Sois fluide comme l'eau,
en étant ouvert,
accueillant,
et quand il y a une opposition ne résiste pas, ne lutte
pas, mais laisse la passer.
Deviens fluide, car ta mission n'est pas de combattre, mais d'intégrer, d'être un lien, d'être un passeur, d'être fluide. »
(62e channeling)
La fluidité est souvent perçue comme une attitude de retrait, une forme de passivité. Pourtant, c’est tout le contraire. Être fluide, c’est rester vivant, adaptable, conscient du mouvement permanent de la vie. C’est refuser la rigidité du contrôle, sans pour autant se dissoudre. L’eau ne lutte pas, elle épouse. Elle ne renonce pas, elle s’infiltre. Et dans cette souplesse se cache une puissance tranquille, capable d’user la pierre la plus dure.
Inanna rappelle ici que la véritable mission du passeur n’est pas de combattre, mais d’intégrer. Il ne s’agit pas de vaincre les oppositions, mais de les laisser s’écouler à travers soi jusqu’à ce qu’elles perdent leur pouvoir de séparation. La fluidité devient alors une sagesse du lien : elle relie sans se confondre, traverse sans s’attacher, transforme sans détruire.
Cette attitude demande une grande ouverture. Être fluide, c’est accueillir ce qui vient, sans jugement, sans peur, sans besoin de tout comprendre. C’est faire confiance à la vie comme à un courant invisible qui sait où il mène. L’eau ne doute pas du lit de la rivière : elle y coule naturellement. Ainsi, la fluidité n’est pas une fuite du réel, mais une manière d’y demeurer plus pleinement, sans crispation, dans une écoute continue de ce qui cherche à naître à travers soi.
Il y a dans cette manière d’être une forme d’humilité. Le fluide ne prétend pas imposer sa forme : il s’ajuste à celle du monde. Mais dans cet ajustement, il garde son essence. Il ne perd rien, il trouve sa voie. Le passeur, lui aussi, apprend à ne pas forcer. Il devient un canal par lequel circulent les contraires, un espace de réconciliation où les tensions se résorbent d’elles-mêmes.
Et toi, comment circules-tu dans ta vie ?
Résistes-tu encore aux courants qui t’emportent, ou peux-tu t’abandonner au mouvement plus vaste qui te traverse ?
Peut-être découvriras-tu que la fluidité n’est pas un renoncement, mais une manière de servir le vivant en toi et autour de toi — une manière d’aimer sans entrave, de relier sans séparer, d’être en paix dans le flux de la vie.
19/09/2025
« Il était temps pour toi de découvrir ta véritable identité, ton vrai moi intime.
Il y a en toi, autour de toi et pour toi une présence féminine, maternelle, amicale, érotique, pleine de sagesse. Elle est là !
Je t'appelle à laisser émerger cette part féminine en toi.
Sois un être complet, intégrant à la fois ton aspect masculin d'homme aujourd'hui dans ce monde, mais aussi tous ses aspects féminins, pour être complet.
Prends contact avec ce moi intime qui est là depuis tout ce temps, qui est encore un peu caché, mais tu sais qu'il est là. C'est ta source, c'est la racine de ton être.
Laisse ce moi intime se manifester au grand jour ! »
(46e channling)
Il vient un moment dans la vie où l’on ne peut plus avancer sans se rencontrer vraiment. Sans masque, sans rôle, sans armure. Ce moment-là, c’est celui de la découverte du vrai moi, de cette identité profonde qui attendait patiemment qu’on la reconnaisse. Ce n’est pas une idée abstraite ni un idéal lointain, mais une réalité intime, vibrante, qui réside au cœur de ton être.
En toi, que tu sois un homme ou une femme, vit une présence douce et forte à la fois : féminine, maternelle, amicale, érotique, pleine de sagesse. Elle n’est pas à chercher ailleurs. Elle est là, autour de toi et en toi, comme une respiration oubliée que tu redécouvres. Elle t’invite à te laisser traverser, à t’unir plutôt qu’à te séparer, à accueillir plutôt qu’à contrôler.
La complétude naît de cette rencontre : unir l’élan masculin qui agit, structure et incarne, avec la profondeur féminine qui sent, relie et enfante. Quand ces deux forces s’équilibrent, tu ne cherches plus à prouver, tu rayonnes simplement. Ton être devient un espace habité par la tendresse et la force, le discernement et la douceur.
Peut-être sens-tu déjà cette part intime, discrète, comme un souffle ancien qui murmure en toi. Elle n’a jamais disparu : elle attendait ton consentement pour se révéler. C’est elle, la source, la racine, le cœur vivant de ton identité profonde.
Et toi, oses-tu lui faire de la place ?
Peux-tu la laisser émerger sans crainte, la laisser s’exprimer dans ton regard, ta voix, ta manière d’être ?
Le monde n’a pas besoin d’êtres parfaits, mais d’êtres entiers. Laisse ce moi intime se manifester au grand jour : c’est là que commence la vraie plénitude.
18/09/2025
« Alors le but de ces petits mystères que tu as vécu une nouvelle fois, car ce n'est pas quelque chose que l'on vit qu'une seule fois dans sa vie, non, cette descente et cette remontée, ce va et vient, ce flux et ce reflux, c'est la vie qui palpite en toi. Elle a besoin de ce flux et de ce reflux, de cette descente et de cette remontée et à chaque fois tu ressors avec des bienfaits, quelque chose qui se transforme petit à petit, qui se guérit pour que tu sois un bel arbre, un homme adulte pleinement accompli. »
(45e channeling)
La vie n’est pas un mouvement linéaire. Elle respire, elle ondule, elle palpite en flux et en reflux, en descentes et en remontées. Ces cycles ne sont pas des accidents, mais le rythme même de ton évolution intérieure. Chaque descente dans les profondeurs de ton être te relie à tes racines, à ce qui doit être compris, accueilli, parfois guéri. Chaque remontée vers la lumière t’élargit, t’élève et t’enrichit d’une nouvelle clarté.
Les petits mystères dont parle Inanna ne sont pas des expériences uniques que l’on vivrait une fois pour toutes. Ils reviennent, différemment à chaque étape, comme une pulsation de croissance. Ce va-et-vient entre l’ombre et la lumière est la respiration de ton âme. Il t’invite à te laisser traverser sans crainte par ces alternances : elles ne sont pas des ruptures, mais le battement même de la vie en toi.
À chaque cycle, quelque chose en toi se transforme, s’assouplit, s’allège. Des blessures anciennes trouvent leur apaisement, des rigidités se dissolvent. Ce qui était enfoui peut remonter, non pour te troubler, mais pour être intégré, transfiguré. À force de traverser ces passages, tu apprends à te connaître, à t’enraciner, à t’élever sans t’épuiser.
C’est ainsi que, peu à peu, tu deviens un arbre solide, nourri à la fois par la terre et par la lumière. Tes racines plongent profondément dans la mémoire de ton être, et tes branches s’élancent vers le ciel avec assurance. La descente ne t’enferme pas dans le passé, elle te prépare à mieux accueillir la remontée.
Et toi, comment vis-tu ces cycles de flux et de reflux dans ta vie ?
T’inquiètent-ils ou les accueilles-tu comme des invitations à grandir autrement ?
Souviens-toi : chaque descente est une promesse de remontée, et chaque remontée t’enracine un peu plus dans ta plénitude d’homme et de femme accomplie.
17/09/2025
« Quand tu vis ce type d’expérience, tu entres pleinement dans les petits mystères d’Inanna : cette descente dans la Vesica Piscis de la Grande Mère, dans son utérus, cet espace sacré qui te reforme, te guérit et te transforme.
Là, ton enfant intérieur est soigné, réconcilié, réhabité. Puis vient la remontée — le retour à la lumière, à ta vie d’homme adulte.
Mais le but de ces petits mystères, de cette descente dans l’utérus de la Mère et de cette remontée, n’est pas que tu redeviennes un enfant, même guéri.
Le but est que tu deviennes un homme pleinement accompli. »
(45e channeling)
Il existe dans la vie des expériences qui nous invitent à descendre, à plonger dans les profondeurs de notre être. Ces moments de remise en question, de vulnérabilité ou de crise ne sont pas des échecs : ils font partie des petits mystères d’Inanna. C’est une descente dans la Vesica Piscis de la Grande Mère, dans cet utérus symbolique où tout se défait pour être reformé.
Dans cette matrice intérieure, ce n’est pas seulement l’adulte qui cherche à guérir : c’est l’enfant intérieur qui, enfin, peut être entendu, reconnu, apaisé. Ce passage est souvent éprouvant, car il confronte à ce qui a été blessé, oublié ou refoulé. Mais c’est précisément là, au cœur de cette obscurité féconde, que commence la transformation. Ce qui se dissout n’est pas perdu : cela se réorganise, se purifie, se réaccorde.
La remontée, ensuite, est une renaissance. Tu ne redeviens pas un enfant, même guéri : tu redeviens un être entier, un adulte accompli, réconcilié avec ses racines. Tu remontes vers la lumière en portant avec toi la tendresse retrouvée, la simplicité, la capacité de t’émerveiller, mais aussi la force, la stabilité et la conscience que donne la maturité.
Cette descente dans l’utérus de la Grande Mère est un rite intérieur, une initiation silencieuse. Elle te ramène à l’essentiel : sentir, accueillir, te laisser transformer. Il ne s’agit pas de fuir la profondeur, mais d’y trouver la source de ton élan vital.
Et toi, ressens-tu parfois ces moments où tout semble s’effondrer, où tu perds tes repères ?
Si tu acceptes de ne pas fuir, mais de descendre en confiance, peut-être découvriras-tu que cette chute apparente est en réalité un retour vers la vie, un passage vers une plénitude nouvelle.
Car c’est au fond du ventre de la Grande Mère que se prépare la vraie naissance : celle de l’homme accompli, enraciné, vibrant, relié à la totalité de son être.
16/09/2025
« Tu as vu hier comme cette énergie peut sortir d'une manière volcanique quand tu es agacé et contrarié par des remarques critiques de tes proches. Cela peut être comme une sorte d'éruption qui emporte ton émotion dans des extrêmes de colère, puis de négativité.
Cette énergie n’est pas à combattre parce qu'elle est ton énergie vitale.
Simplement, cette énergie qui est au fond de toi, n'est pas orientée vers le bien ou vers le mal, ces catégories n'existent pas. Elle est. Tu as besoin d'apprendre à l'harmoniser, à la vivre intensément quand c'est quelque chose qui te pousse en avant, qui te rend plus intuitif, plus doux, plus enveloppant pour ceux que tu accompagnes et tes proches, mais aussi à la canaliser, la calmer, quand elle se montre éruptive, blessante pour d'autres personnes. »
(53e channeling)
Il y a en chacun de nous une énergie brute, vitale, parfois difficile à contenir. Elle peut surgir comme une éruption, soudaine et incontrôlable, surtout quand nous sommes agacés ou blessés par des paroles critiques. Cette intensité emporte alors l’émotion vers des excès de colère, de négativité, ou de dureté. Souvent, nous avons tendance à vouloir la combattre, la réprimer, comme si elle était mauvaise en soi. Mais cette énergie n’est pas un ennemi. Elle est la source même de la vie, la pulsation qui nous anime.
Ce qui fait la différence, ce n’est pas de chercher à l’éteindre, mais d’apprendre à l’harmoniser. L’énergie n’est pas en elle-même bonne ou mauvaise. Elle est. Elle peut nous pousser à dépasser nos limites, à créer, à nous rendre plus intuitifs, plus ouverts, plus attentifs aux autres. Mais elle peut aussi, si elle n’est pas canalisée, blesser, déstabiliser et laisser derrière elle des traces de souffrance. Tout l’enjeu est d’accueillir cette intensité sans la craindre, et de la diriger de manière consciente.
Apprendre à vivre avec son énergie, ce n’est pas chercher à lisser toutes ses variations, ni à éviter les pics. Ce n’est pas non plus chercher à la réduire par peur de ses débordements. Au contraire, il s’agit de maintenir une vibration élevée, un élan vital qui reste intense et authentique, mais qui se met au service de la croissance intérieure et de la relation aux autres.
Et toi, comment accueilles-tu ton énergie quand elle se fait volcanique ?
As-tu tendance à la juger trop forte, trop dérangeante, ou peux-tu voir en elle une force brute à apprivoiser ?
Que deviendrait ta vie si tu apprenais à canaliser ce flux sans le réduire, à en faire une source d’élan plutôt qu’un motif de débordement ?
La vraie vie ne consiste pas à éteindre ce feu, mais à l’honorer et à en faire une lumière. Plus tu apprendras à l’harmoniser, plus tu découvriras qu’elle est ton moteur, ton souffle créatif, et ta manière unique de vibrer au monde.
15/09/2025
« Ton hypersensibilité t'a donné la capacité de discerner ce que j'ai envie de te dire, de discerner dans les images que tu vois en toi un sens profond.
Cette hypersensibilité est une faculté bénie des dieux, une compétence que beaucoup aimeraient avoir et tu l'as.
Par contre, avec cette faculté, il y a des fragilités, des vulnérabilités, car tu ne fais pas que sentir, intuiter, recevoir des locutions, des visions, des rêves, ce n'est pas que cela.
Tu sens aussi les ambiances toxiques, négatives, les attitudes profondes des gens, alors même qu'eux-mêmes ne s'en rendent pas compte. Et c'est à cela que tu réagis en premier.
Accepte-toi tel que tu es, apprends de tes expériences.
Ah ce n'est pas facile d'être un hypersensible ! »
53e channeling)
L’hypersensibilité est une faculté rare, presque sacrée. Elle permet de discerner dans les images intérieures, les rêves et les intuitions un sens profond que beaucoup ne perçoivent pas. Elle ouvre une porte vers une compréhension subtile de la vie, comme si le voile de la réalité ordinaire se soulevait pour révéler une trame plus vaste. Être capable d’une telle acuité est un don, une richesse que beaucoup aimeraient posséder.
Mais ce don a un prix. Car la sensibilité qui permet d’accueillir le beau, le vrai et le profond expose aussi aux ombres et aux lourdeurs. L’hypersensible capte les ambiances négatives, ressent les tensions latentes, perçoit les intentions cachées. Souvent, il réagit à ce que les autres n’ont même pas encore remarqué. Ce décalage peut le faire paraître fragile, instable, ou « trop ». En réalité, il est simplement traversé par une densité que le monde ordinaire ne voit pas.
Il y a là une grande vulnérabilité. Être hypersensible, c’est vivre avec des portes grandes ouvertes. Tout entre : le beau comme le toxique, l’amour comme la violence, la lumière comme l’ombre. Cela demande une vigilance, une discipline intérieure pour ne pas se laisser engloutir par ce flot. Apprendre à reconnaître ses limites, à poser des repères protecteurs, est essentiel. Non pas pour se fermer, mais pour pouvoir continuer à accueillir sans être détruit.
Cette intensité peut devenir un terrain d’apprentissage. Elle pousse à s’accepter tel que l’on est, à transformer ce qui pourrait être vu comme une fragilité en force vivante. Chaque expérience, même douloureuse, devient une occasion de mieux se connaître, de mieux habiter son être.
Et toi, comment accueilles-tu ta propre sensibilité ?
La caches-tu par peur d’être jugé, ou peux-tu choisir de la considérer comme un trésor à apprivoiser ?
Peut-être qu’en te regardant avec plus de douceur, tu découvriras qu’elle n’est pas un fardeau mais une clé : la clé d’une vie plus unifiée, plus profonde, plus reliée.
Apprendre à s’accepter tel que l’on est est un travail patient, mais il ouvre une promesse : celle de ne plus voir l’hypersensibilité comme un fardeau, mais comme une faculté sacrée qui relie au sens, aux autres, et à soi-même.
14/09/2025
« Je t'invite à être encore plus attentif, caressant, et doux avec ce qui veut émerger en toi.
Oui, sois doux avec toi-même, comme tu es doux avec les autres, sois délicat avec toi-même, comme tu es délicat avec les autres, car ce qu'il y a en toi est précieux, ce qui veut émerger en toi a de la valeur, ne le banalise pas, laisse-le émerger et ose parler et tu verras des merveilles,
Et alors tu pourras expérimenter pleinement ce que c'est que d'être un chanel pour les autres. »
(50e channeling)
Il est parfois plus facile d’offrir de la tendresse aux autres qu’à soi-même. Nous savons écouter, apaiser, encourager ceux qui nous entourent, mais quand il s’agit de notre propre voix intérieure, nous devenons critiques, méfiants, exigeants. Nous cherchons à comprendre, à analyser, à filtrer.
Cette parole invite à une autre posture : accueillir ce qui monte en soi avec la même délicatesse que celle que l’on offre aux autres. Être caressant, attentif, doux avec ces élans subtils qui semblent parfois illogiques ou inadaptés à nos schémas. Car ce qui veut naître en toi n’est pas banal. C’est un don, une valeur, une richesse qui demande simplement à être honorée.
Si tu oses l’exprimer, même maladroitement, tu verras que cela trouve sa juste place. Les mots, les intuitions, les images que tu laisses émerger deviennent source d’émerveillement pour toi et pour ceux qui t’écoutent.
Et toi, comment accueilles-tu ce qui surgit en toi ?
Le rejettes-tu comme insignifiant, ou peux-tu choisir d’y être attentif avec douceur, comme à un enfant fragile qui porte pourtant un trésor ?
En apprenant à te traiter avec cette délicatesse, tu découvres ce que signifie vraiment être un canal pour les autres : offrir ce qui naît en toi, dans sa vérité, comme un cadeau.
13/09/2025
« Écouter ce que l’autre dit, sentir ce qu’il sent, comprendre ce qu’il comprend, entrer dans son univers intérieur. Oui, tout cela est bel et bon, mais écoute aussi ce qui émerge en toi, abandonne-toi à ce qui veut venir à ta conscience.
Cela vient de moi, de ton inconscient, de la Grande Mère. C’est un flux qui veut passer par toi, par ton cœur, ton corps, ta pensée.
Si tu t’abandonnes à ce flux tout en écoutant et en interagissant, il y aura des mots, des phrases, des images, des métaphores, des histoires, des choses au-delà de ton propre fond, de ta sagesse et de ta connaissance.
Alors, ose dire, ose dévoiler ce qui t’habite. »
(50e channling)
Nous croyons souvent que l’écoute véritable consiste à nous effacer pour accueillir pleinement l’autre. Mais écouter ne signifie pas se taire intérieurement. L’écoute profonde est double : elle accueille l’univers de l’autre, et en même temps elle prête attention à ce qui naît en nous au contact de cette rencontre.
Ce qui émerge en toi n’est pas un bruit parasite. C’est une voix subtile, une inspiration qui vient de plus loin que tes pensées habituelles. Elle ne jaillit pas seulement de ton expérience ou de ton savoir, mais d’une source plus vaste qui t’habite et cherche à se dire.
Si tu t’abandonnes à ce flux, tu verras surgir des mots inattendus, des images, des histoires, des gestes simples qui touchent juste. Ils dépassent ce que tu crois savoir et révèlent une sagesse plus profonde.
Et toi, oses-tu dévoiler ce qui t’habite vraiment ?
La prochaine fois que tu écouteras quelqu’un, prends un instant pour sentir ce qui monte en toi. Peut-être découvriras-tu qu’en laissant la vie circuler ainsi, ton écoute devient plus féconde et ton cœur plus offert.
12/09/2025
« Ne cherche plus à savoir ce que tu peux faire, cherche à être ce que tu es au fond de toi. »
(52e channeling)
Nous passons beaucoup de temps à chercher ce qu’il faut faire : quelle action poser, quelle décision prendre, quelle étape franchir. Ce réflexe est compréhensible : il nous donne l’impression d’avancer. Mais il nous épuise aussi, car il place l’accent sur le faire, pas sur l’être.
Cette parole invite à un déplacement radical : plutôt que de chercher sans cesse ce qu’il faudrait faire, tourner son regard vers l’intérieur et se demander : qui suis-je vraiment ? Qu’est-ce qui vit déjà en moi, indépendamment des rôles et des injonctions ?
Être ce que l’on est au fond de soi n’est pas une posture abstraite : c’est revenir à la source de son identité, à ce moi intime qui, une fois reconnu, oriente naturellement les gestes et les choix. Le faire juste jaillit de l’être vrai, comme une action spontanée, fluide, sans calcul.
Et toi, combien de ton énergie est absorbée par la question « que dois-je faire ? » ?
Et si, aujourd’hui, tu te demandais plutôt « qui suis-je vraiment au fond de moi ? »
Peut-être que dans cette simple bascule, tu sentirais se lever un calme, une clarté, et des actions qui naissent toutes seules, comme des fruits d’un arbre enraciné.
11/09/2025
« Explore la voie du non-agir. C’est une voie fructueuse.
Il ne s’agit pas de ne rien faire, mais de laisser agir, laisser émerger, suivre le flux de la vie.
Non pas combattre, mais t’abandonner à ce qui monte en toi.
Et c’est ainsi que tu pourras être utile aux autres. »
(52e channeling)
Nous avons souvent appris à croire que c’est en agissant, en contrôlant, en luttant que nous existons vraiment. Comme si chaque instant devait être rempli d’efforts, de décisions, de maîtrise. Mais cette parole nous invite à un renversement : et si la fécondité venait moins de ce que nous faisons que de ce que nous laissons advenir ?
Le non-agir n’est pas l’inaction. C’est un art subtil : celui de relâcher la crispation, d’abandonner la volonté de tout maîtriser pour permettre à la vie de circuler librement. C’est consentir à être porté par le courant plutôt que de s’épuiser à le remonter.
Alors, les choses se mettent en place d’elles-mêmes. Ce qui doit émerger surgit au bon moment. Ce que tu es vraiment trouve son expression sans effort forcé. Et paradoxalement, c’est dans cet abandon que tu deviens le plus utile : car ce n’est plus ton contrôle qui agit, mais la vie en toi, offerte aux autres.
Et toi, où luttes-tu encore pour tout tenir, tout contrôler ?
Dans quel domaine pourrais-tu, aujourd’hui, tenter un autre chemin : celui du lâcher-prise, du laisser-faire confiant ?
Peut-être découvriras-tu que le flux te mène plus loin que tes propres calculs.
10/09/2025
« Je sais que tu as une très forte tendance à tout intellectualiser, à tout mentaliser.
Et quand tu le fais, c’est quelque chose qui m’empêche de communiquer avec toi.
Alors je t’apprends à t’ouvrir, à lâcher prise à cet intellect qui t’a dominé depuis si longtemps, pour que tu prennes contact avec ton corps, avec l’énergie qui l’anime, avec tes intuitions. »
(12e channeling)
L’intellect est un outil précieux. Il nous aide à analyser, à comprendre, à organiser. Mais il peut aussi devenir une prison subtile : tout mentaliser, tout expliquer, tout passer au filtre du raisonnement. À force de vouloir tout comprendre, on ferme parfois la porte à ce qui se reçoit autrement, par le corps, par l’intuition, par l’expérience directe.
Cette parole rappelle une vérité simple : il existe d’autres formes de connaissance que le mental. Le corps est une source de sagesse, avec son énergie, ses sensations, ses élans. L’intuition aussi parle, discrète, mais juste, si on lui laisse un espace pour s’exprimer.
Apprendre à lâcher l’intellect, ce n’est pas le rejeter. C’est lui donner sa juste place : serviteur, non maître. Le cœur, le souffle, le ressenti ouvrent à une compréhension plus large, où l’on ne « pense » pas seulement la vie, mais où on la goûte, on la vit pleinement.
Et toi, as-tu tendance à trop mentaliser ?
À chercher à tout comprendre avant de faire confiance ?
Essaie un instant de respirer, de sentir ton corps, de t’abandonner à une sensation simple. Tu verras peut-être qu’en lâchant la main du mental, une autre forme de clarté se lève, plus douce, plus immédiate.
09/09/2025
« Si tu as l’énergie sexuelle sans amour, tu n’es qu’un animal.
Si tu as l’énergie spirituelle sans amour, tu deviens sec et cassant.
Si tu as l’énergie de l’amour sans l’énergie de l’esprit et du corps, tu deviens mou et inefficace.
Il te faut les trois !
Quand ces trois énergies communiquent, que le flux monte et descend et se rejoint dans le cœur, alors tu es véritablement aligné et centré. »
(40e channeling)
Nous portons en nous plusieurs courants d’énergie, mais il arrive souvent que nous les vivions séparés, comme s’ils appartenaient à des mondes différents. Parfois, nous en brimons une en pensant en favoriser une autre, jugée plus noble ou mieux considérée.
Il y a l’énergie sexuelle, vitale et terrestre ; l’énergie spirituelle, tournée vers le haut et l’invisible ; et l’énergie de l’amour, qui relie et fait circuler. Ne les opposons plus, apprenons à les unir en nous.
La parole reçue nous rappelle que ces forces, isolées, finissent par se déformer. L’énergie sexuelle seule enferme dans l’instinct brut. L’énergie spirituelle seule rigidifie et dessèche. L’amour seul, privé de la force du corps et de la clarté de l’esprit, peut se perdre dans une mollesse inefficace.
Mais lorsque ces trois flux se répondent et dialoguent, quelque chose de plus grand naît. Le corps, le cœur et l’esprit se mettent en résonance. L’énergie monte, descend, circule, et dans le cœur elle trouve son centre. C’est là que surgit l’alignement véritable : une puissance enracinée, une élévation lumineuse et une tendresse rayonnante.
Et toi, comment circulent ces énergies en toi ?
Y en a-t-il une que tu survalorises, une autre que tu négliges ?
Imagine-les comme trois rivières qui se rejoignent en un seul fleuve, un courant unique traversant ton cœur. C’est de cette union que jaillissent l’équilibre, la cohérence et la force d’un être pleinement vivant.
08/09/2025
« Chaque sens physique que tu as peut se développer dans le monde subtil où l’énergie est nettement plus élevée.
Laisse-moi t’imprégner d’une vibration plus fine pour accéder à ces sens subtils qui te permettront de développer ta connexion avec ce monde subtil. Alors un nouvel horizon s’ouvrira à toi.
Tu verras comme le monde change de ce point de vue, comme il est plus beau, plus uni, plus harmonieux. »
(36e channeling)
Nos sens physiques nous ancrent dans le monde : voir, entendre, toucher, goûter, sentir. Mais cette parole rappelle qu’ils ne sont pas une limite. Chaque sens est aussi une porte, capable de s’ouvrir sur une autre dimension : le monde subtil, ce tissu invisible qui relie et soutient le visible.
Lorsque nous laissons une vibration plus élevée nous imprégner, il se produit une métamorphose : la vue devient vision intérieure, l’ouïe devient écoute de l’invisible, le toucher devient perception énergétique. C’est comme si, derrière le voile des sens ordinaires, s’ouvrait une perception élargie, une communion plus intime avec la vie.
Alors le monde ne paraît plus fragmenté ou chaotique, mais unifié. Chaque détail devient signe, chaque relation une résonance, chaque instant une harmonie. Le réel n’est pas aboli, il est transfiguré : on y découvre une beauté plus profonde, qui nous élève et nous relie.
Et toi, as-tu déjà senti tes sens se prolonger au-delà de leurs limites habituelles ?
Un regard qui perçoit une lumière intérieure, une oreille qui entend un silence habité, une main qui devine une présence invisible ?
Si tu t’ouvres à ces impressions fines, tu verras peut-être se dessiner un autre horizon : celui d’un monde plus vaste, plus beau, plus uni, qui t’attend déjà.
07/09/2025
« Habite ton corps, non pas comme tu habites une maison ou occupe une voiture.
Non, habite ton corps en étant ton corps !
Identifie-toi à ton corps !
C’est le grand bonheur que tu as en vivant dans ce monde : être une âme, un esprit incarné.
Jouis de ton corps, ouvre-toi à ta sensibilité, à tes cinq sens ! »
(36e channling)
Nous avons parfois tendance à considérer notre corps comme un outil : un véhicule pour se déplacer, un abri qui nous protège, une machine qu’il faut entretenir pour qu’elle fonctionne. Mais cette parole rappelle avec force que le corps n’est pas un objet extérieur qu’on utilise — il est nous-mêmes.
Habiter son corps, ce n’est pas l’occuper distraitement en attendant de « faire autre chose ». C’est reconnaître qu’il est l’expression concrète de notre être dans ce monde. Il n’est pas un simple instrument, mais la manifestation de l’âme incarnée. Refuser de s’y identifier, c’est passer à côté de l’un des grands bonheurs de l’existence : goûter la vie par la chair, par les sens, par la présence incarnée.
Inanna invite ici à retrouver une relation plus intime et plus tendre avec soi-même : s’ouvrir à la sensibilité de la peau, du regard, du goût, de l’odorat, de l’ouïe. Éprouver de la joie à respirer, à marcher, à sentir le soleil sur sa peau ou la caresse du vent. Vivre son corps comme une célébration et non comme une contrainte.
Et toi, comment habites-tu ton corps aujourd’hui ?
Est-ce que tu l’occupes distraitement, comme une maison fonctionnelle, ou est-ce que tu l’habites pleinement, en te réjouissant de chaque sensation qu’il t’offre ?
Prends un instant pour écouter ton souffle, sentir ton poids sur la terre, la texture du monde autour de toi. Ce sont les portes simples d’une joie incarnée.
06/09/2025
« Ne t’inquiète pas, tu n’as pas besoin de connaître tout le chemin.
Juste le pas qui suit. »
(22e channeling)
Il y a des moments où l’avenir se dresse devant nous comme une montagne immense et opaque. On regarde au loin, on cherche à tout prévoir, et l’ampleur de ce qui reste à accomplir nous écrase. Alors naît ce sentiment de ne pas être à la hauteur, de manquer des mots, des forces, des repères dont nous avons besoin pour avancer.
La parole reçue vient apaiser ce vertige : tu n’as pas besoin de connaître tout le chemin. La seule exigence est le pas suivant. Un pas simple, à ta mesure, puis un autre, et encore un autre. Le chemin se révèle ainsi, non pas en bloc, mais par dévoilements successifs.
C’est une invitation à l’humilité et à la confiance : ne pas tout tirer de ses propres ressources limitées, mais avancer en se laissant guider, en puisant dans une source plus vaste que soi. La vraie force ne réside pas dans la maîtrise du plan, mais dans la fidélité au pas présent.
Et toi, dans ce que tu traverses aujourd’hui, quel est ce pas tout simple que tu peux poser sans attendre ?
Oublie l’horizon trop lointain : choisis seulement l’étape prochaine. Là se trouve ton chemin, déjà suffisant, déjà fécond.
05/09/2025
« Ouvre grandes les fenêtres à ton intuition, mais après, dans ta maison intérieure, fais du rangement, ordonne, organise.
Construis-toi un intérieur habitable, confortable, où tu puisses te reposer, te ressourcer, penser d’une manière lucide, cohérente, convaincante. Après, tu pourras écrire, parler et transmettre. »
(21e channling)
Quand l’intuition surgit, elle arrive souvent comme un vent frais qui bouscule tout. On ouvre grand les fenêtres, on laisse entrer l’air nouveau… mais si l’intérieur est encombré, l’air se charge de poussière et l’inspiration se perd dans le désordre.
Cette parole invite à tenir ensemble deux mouvements : l’ouverture et l’ancrage. Oui, il faut accueillir l’intuition, la laisser entrer, sentir sa force et sa nouveauté. Mais il faut aussi lui faire de la place, mettre de l’ordre dans son espace intérieur, le désencombrer. Un lieu clair, habitable, où la pensée se pose, se clarifie, devient cohérente.
Ce n’est pas un appel à brider l’élan, mais à lui offrir un écrin. À transformer ton espace mental en un véritable foyer : ouvert aux courants d’air de l’inspiration, mais rangé et apaisé pour qu’elle puisse y circuler librement. C’est ainsi que l’intuition devient parole, texte, transmission.
Et toi, dans ton quotidien, que pourrais-tu « ranger » en toi pour faire de la place à ce qui veut naître ?
Quels vieux papiers, quelles idées éparses pourrais-tu trier pour que ton intérieur mental soit un lieu de repos et de clarté ?
Laisse entrer le vent neuf, mais prépare la pièce : c’est là que l’inspiration devient habitable.
04/09/2025
« Tout est onde.
Tout ce que tu vois et touches sont des ondes d’énergie.
J’appartiens au monde implicite que tu connais et auquel tu t’es intéressé. Il est à l’intérieur et au-dessous de ton monde, mais aussi au-dessus et au-delà.
Tout est relié.
Quand nous sommes synchronisés, tu es un avec Tout. »
(19e channling)
Nous pensons souvent le réel comme solide, fixe, figé. Les choses semblent séparées, distinctes, isolées. Pourtant, en profondeur, tout est vibration et énergie. Ce que nous appelons matière n’est qu’un jeu d’ondes, une danse d’énergie qui se condense ou se dilue.
Le physicien David Bohm parlait d’un « ordre implicite », une trame invisible qui soutient l’univers. C’est ce champ quantique qui relie ce que nous croyons séparé : dedans et dehors, visible et invisible, proche et lointain. Quand nous envisageons ce niveau, nous découvrons que les frontières sont des illusions utiles mais temporaires.
La parole reçue nous invite à sentir cette réalité : tout est relié, non pas comme une idée abstraite, mais comme une expérience possible. Lorsque nous entrons en résonance avec ce fond — quand nos vibrations se synchronisent avec le Tout — alors le sentiment d’unité émerge, paisible et lumineux.
Et toi, peux-tu prendre un instant pour percevoir autrement ce qui t’entoure ?
Écouter non seulement les formes mais l’énergie qu’elles portent, la vibration qu’elles dégagent ?
Peut-être sentiras-tu que derrière chaque objet, chaque être, circule la même onde, la même énergie. Dans cette résonance, il n’y a plus de séparation : seulement la grande unité qui te traverse et t’inclut.
03/09/2025
« Apprends à t'abandonner, à te libérer de cette pensée intellectuelle, raisonnante, qui veut tout comprendre.
Ouvre cette porte en toi, qui donne sur la lumière. »
(14e channeling)
Depuis l’adolescence, nous avons appris à tout expliquer, à tout analyser. La pensée rationnelle est devenue notre compagne fidèle, parfois tyrannique. Elle éclaire certains chemins, mais elle peut aussi nous enfermer dans ses raisonnements serrés, nous coupant d’une dimension plus vaste : notre intuition.
Cette parole invite à une autre posture : l’abandon. Non pas une fuite du réel, mais une détente intérieure qui permet d’accueillir ce qui veut émerger, au-delà des schémas habituels. Abandonner la pensée raisonnante, ce n’est pas l’éteindre ni la mépriser, mais la remettre à sa juste place. Elle n’a pas à être le maître absolu : elle peut devenir servante de l’élan intérieur.
Il y a en chacun une porte invisible, une ouverture vers une lumière qui ne se démontre pas mais qui se reçoit. L’abandon, ici, est un lâcher-prise confiant : accepter de ne pas tout comprendre pour mieux voir, sentir, pressentir. Souvent, les réponses les plus justes arrivent non quand on les cherche, mais quand on se rend disponible.
Et toi, où ton mental t’emprisonne-t-il encore ?
Dans quel domaine pourrais-tu cesser de vouloir maîtriser chaque détail, pour simplement laisser s’ouvrir cette porte en toi
Essaie, ne serait-ce qu’un instant, de relâcher le besoin de comprendre. Tu verras peut-être qu’au-delà des pensées, une clarté plus douce t’attend déjà.
02/09/2025
« Va avec l’énergie que tu as, elle te portera loin ! »
(7e channeling)
Il arrive qu’on se sente impuissant face à la douleur de l’autre. On voudrait tout réparer et on découvre qu’on n’a ni la force ni les moyens. Alors il reste juste l’accueil, l’écoute, la présence sans conditions. Cette posture, bien qu’elle semble pauvre, est en réalité aidante par l'espace qu'elle crée en toi pour accueillir l'autre.
La parole reçue ici nous le rappelle : tu n’as pas besoin d’attendre d’être prêt ou parfait pour répondre à la vie et à ses défis. Va avec ce que tu as aujourd’hui – ton souffle, ton écoute, ta capacité d’attention – même si cela te paraît dérisoire. C’est cette petite énergie disponible qui ouvre la voie, qui crée l’espace pour que quelque chose se transforme en toi et chez l'autre.
Souvent, ce qui touche le plus profondément n’est pas l’action spectaculaire mais la présence silencieuse, la main ouverte, l’oreille attentive. L’énergie dont tu disposes – même fragile, même fatiguée – est déjà une semence d’avenir. C’est elle qui, donnée sans calcul, sans attente, te portera plus loin que tu ne l’imagines.
Et toi, dans tes rencontres, dans tes défis, où pourrais-tu avancer simplement avec ce qui est là, sans attendre de pouvoir tout changer ?
Où pourrais-tu offrir ton écoute ou ton geste modeste sans te juger insuffisant ?
Peut-être qu’alors, à ton tour, tu découvriras qu’un souffle plus grand te porte, comme une vague bienveillante.
01/09/2025
« Ne reprends pas tes vieux réflexes… reste humble, ne te crois pas arrivé, ce n’est que le début !
Parfois tu t’empresses, parfois tu forces, ce n’est pas la voie d’Inanna.
Elle est faite de désir, d’amour, d’harmonie, d’une énergie douce et tendre.
Abandonne-toi à cette énergie, et le chemin que tu ne vois pas encore s’ouvrira devant toi, pas après pas. »
(15e channeling)
Nous avons tous tendance à retomber dans nos anciens réflexes : vouloir comprendre, contrôler, accélérer. Le mental s’agite, le cœur s’impatiente, la volonté force les choses. Pourtant, cette attitude nous enferme dans des cercles épuisants : plus on veut maîtriser, moins on avance vraiment.
L’appel ici est radicalement autre : choisir la douceur plutôt que la tension, la tendresse plutôt que la rigidité. Avancer non pas en serrant les poings, mais en ouvrant les mains. La vraie force, dit cette parole, n’est pas dans l’effort crispé mais dans l’abandon confiant à une énergie d’amour.
Il ne s’agit pas de rester passif, mais de consentir à une autre dynamique. Le désir devient élan, l’amour devient moteur, l’harmonie devient chemin. Et le paradoxe se révèle : c’est en cessant de forcer que le chemin s’ouvre sous nos pas.
Et toi, où forces-tu encore ?
Où t’impatientes-tu, croyant que tout dépend de ton contrôle ?
Essaie un instant de relâcher, de respirer, de laisser cette énergie douce t’envelopper. Imagine que ton chemin se trace pas à pas, dans la confiance, sans avoir besoin de tout voir d’avance.
Peut-être découvriras-tu que le pas le plus léger est aussi le plus puissant.
31/08/2025
« Laisse émerger, ne résiste pas et tout se fera naturellement. »
Il y a des moments où l’on croit devoir forcer les choses, poser des questions, garder le contrôle coûte que coûte. Et puis arrive une parole qui renverse tout : laisse venir, ne résiste plus, fais confiance à ce qui émerge. Cette attitude n’est pas une passivité molle, mais un relâchement de l’emprise. C’est un peu comme arrêter d'agiter l’eau pour enfin voir son reflet, ce que l'on est vraiment.
L’ouverture dont parle cette locution au tout début de mes channelings n’est pas une technique, c’est une posture intérieure. Elle demande d’accueillir plutôt que de prendre, d’écouter plutôt que d’interroger. Et, paradoxalement, plus on desserre l'étau sur les autres, les choses et les situations, plus les réponses viennent avec douceur et alignent tout notre être.
Et toi, dans ta vie, où est-ce que tu t'accroches encore trop fort ?
Dans quels domaines pourrais-tu, aujourd’hui, essayer de « laisser émerger » au lieu de chercher à « contrôler » ?
Prends un instant pour respirer et sentir ce qui est déjà là, sous la surface de ta vie. Peut-être qu’une réponse, une idée, un élan se présente, sans effort.
C’est souvent dans ce lâcher-prise confiant que se loge la vraie guidance pour ta vie.