30/09/2025
« Si tu as l’énergie sexuelle sans amour, tu n’es qu’un animal.
Si tu as l’énergie spirituelle sans amour, tu deviens sec et cassant.
Si tu as l’énergie de l’amour sans l’énergie de l’esprit et du corps, tu deviens mou et inefficace.
Il te faut les trois !
Quand ces trois énergies communiquent, que le flux monte et descend et se rejoint dans le cœur, alors tu es véritablement aligné et centré. »
Nous portons en nous plusieurs courants d’énergie, mais il arrive souvent que nous les vivions séparés, comme s’ils appartenaient à des mondes différents. Parfois, nous en brimons une en pensant en favoriser une autre, jugée plus noble ou mieux considérée.
Il y a l’énergie sexuelle, vitale et terrestre ; l’énergie spirituelle, tournée vers le haut et l’invisible ; et l’énergie de l’amour, qui relie et fait circuler. Ne les opposons plus, apprenons à les unir en nous.
La parole reçue nous rappelle que ces forces, isolées, finissent par se déformer. L’énergie sexuelle seule enferme dans l’instinct brut. L’énergie spirituelle seule rigidifie et dessèche. L’amour seul, privé de la force du corps et de la clarté de l’esprit, peut se perdre dans une mollesse inefficace.
Mais lorsque ces trois flux se répondent et dialoguent, quelque chose de plus grand naît. Le corps, le cœur et l’esprit se mettent en résonance. L’énergie monte, descend, circule, et dans le cœur elle trouve son centre. C’est là que surgit l’alignement véritable : une puissance enracinée, une élévation lumineuse et une tendresse rayonnante.
Et toi, comment circulent ces énergies en toi ?
Y en a-t-il une que tu survalorises, une autre que tu négliges ?
Imagine-les comme trois rivières qui se rejoignent en un seul fleuve, un courant unique traversant ton cœur. C’est de cette union que jaillissent l’équilibre, la cohérence et la force d’un être pleinement vivant.
29/09/2025
« Chaque sens physique que tu as peut se développer dans le monde subtil où l’énergie est nettement plus élevée.
Laisse-moi t’imprégner d’une vibration plus fine pour accéder à ces sens subtils qui te permettront de développer ta connexion avec ce monde subtil. Alors un nouvel horizon s’ouvrira à toi.
Tu verras comme le monde change de ce point de vue, comme il est plus beau, plus uni, plus harmonieux. »
Nos sens physiques nous ancrent dans le monde : voir, entendre, toucher, goûter, sentir. Mais cette parole rappelle qu’ils ne sont pas une limite. Chaque sens est aussi une porte, capable de s’ouvrir sur une autre dimension : le monde subtil, ce tissu invisible qui relie et soutient le visible.
Lorsque nous laissons une vibration plus élevée nous imprégner, il se produit une métamorphose : la vue devient vision intérieure, l’ouïe devient écoute de l’invisible, le toucher devient perception énergétique. C’est comme si, derrière le voile des sens ordinaires, s’ouvrait une perception élargie, une communion plus intime avec la vie.
Alors le monde ne paraît plus fragmenté ou chaotique, mais unifié. Chaque détail devient signe, chaque relation une résonance, chaque instant une harmonie. Le réel n’est pas aboli, il est transfiguré : on y découvre une beauté plus profonde, qui nous élève et nous relie.
Et toi, as-tu déjà senti tes sens se prolonger au-delà de leurs limites habituelles ?
Un regard qui perçoit une lumière intérieure, une oreille qui entend un silence habité, une main qui devine une présence invisible ?
Si tu t’ouvres à ces impressions fines, tu verras peut-être se dessiner un autre horizon : celui d’un monde plus vaste, plus beau, plus uni, qui t’attend déjà.
28/09/2025
« Habite ton corps, non pas comme tu habites une maison ou occupe une voiture.
Non, habite ton corps en étant ton corps !
Identifie-toi à ton corps !
C’est le grand bonheur que tu as en vivant dans ce monde : être une âme, un esprit incarné.
Jouis de ton corps, ouvre-toi à ta sensibilité, à tes cinq sens ! »
Nous avons parfois tendance à considérer notre corps comme un outil : un véhicule pour se déplacer, un abri qui nous protège, une machine qu’il faut entretenir pour qu’elle fonctionne. Mais cette parole rappelle avec force que le corps n’est pas un objet extérieur qu’on utilise — il est nous-mêmes.
Habiter son corps, ce n’est pas l’occuper distraitement en attendant de « faire autre chose ». C’est reconnaître qu’il est l’expression concrète de notre être dans ce monde. Il n’est pas un simple instrument, mais la manifestation de l’âme incarnée. Refuser de s’y identifier, c’est passer à côté de l’un des grands bonheurs de l’existence : goûter la vie par la chair, par les sens, par la présence incarnée.
Inanna invite ici à retrouver une relation plus intime et plus tendre avec soi-même : s’ouvrir à la sensibilité de la peau, du regard, du goût, de l’odorat, de l’ouïe. Éprouver de la joie à respirer, à marcher, à sentir le soleil sur sa peau ou la caresse du vent. Vivre son corps comme une célébration et non comme une contrainte.
Et toi, comment habites-tu ton corps aujourd’hui ?
Est-ce que tu l’occupes distraitement, comme une maison fonctionnelle, ou est-ce que tu l’habites pleinement, en te réjouissant de chaque sensation qu’il t’offre ?
Prends un instant pour écouter ton souffle, sentir ton poids sur la terre, la texture du monde autour de toi. Ce sont les portes simples d’une joie incarnée.
27/09/2025
« Ne t’inquiète pas, tu n’as pas besoin de connaître tout le chemin.
Juste le pas qui suit. »
Il y a des moments où l’avenir se dresse devant nous comme une montagne immense et opaque. On regarde au loin, on cherche à tout prévoir, et l’ampleur de ce qui reste à accomplir nous écrase. Alors naît ce sentiment de ne pas être à la hauteur, de manquer des mots, des forces, des repères dont nous avons besoin pour avancer.
La parole reçue vient apaiser ce vertige : tu n’as pas besoin de connaître tout le chemin. La seule exigence est le pas suivant. Un pas simple, à ta mesure, puis un autre, et encore un autre. Le chemin se révèle ainsi, non pas en bloc, mais par dévoilements successifs.
C’est une invitation à l’humilité et à la confiance : ne pas tout tirer de ses propres ressources limitées, mais avancer en se laissant guider, en puisant dans une source plus vaste que soi. La vraie force ne réside pas dans la maîtrise du plan, mais dans la fidélité au pas présent.
Et toi, dans ce que tu traverses aujourd’hui, quel est ce pas tout simple que tu peux poser sans attendre ?
Oublie l’horizon trop lointain : choisis seulement l’étape prochaine. Là se trouve ton chemin, déjà suffisant, déjà fécond.
26/09/2025
« Ouvre grandes les fenêtres à ton intuition, mais après, dans ta maison intérieure, fais du rangement, ordonne, organise.
Construis-toi un intérieur habitable, confortable, où tu puisses te reposer, te ressourcer, penser d’une manière lucide, cohérente, convaincante. Après, tu pourras écrire, parler et transmettre. »
Quand l’intuition surgit, elle arrive souvent comme un vent frais qui bouscule tout. On ouvre grand les fenêtres, on laisse entrer l’air nouveau… mais si l’intérieur est encombré, l’air se charge de poussière et l’inspiration se perd dans le désordre.
Cette parole invite à tenir ensemble deux mouvements : l’ouverture et l’ancrage. Oui, il faut accueillir l’intuition, la laisser entrer, sentir sa force et sa nouveauté. Mais il faut aussi lui faire de la place, mettre de l’ordre dans son espace intérieur, le désencombrer. Un lieu clair, habitable, où la pensée se pose, se clarifie, devient cohérente.
Ce n’est pas un appel à brider l’élan, mais à lui offrir un écrin. À transformer ton espace mental en un véritable foyer : ouvert aux courants d’air de l’inspiration, mais rangé et apaisé pour qu’elle puisse y circuler librement. C’est ainsi que l’intuition devient parole, texte, transmission.
Et toi, dans ton quotidien, que pourrais-tu « ranger » en toi pour faire de la place à ce qui veut naître ?
Quels vieux papiers, quelles idées éparses pourrais-tu trier pour que ton intérieur mental soit un lieu de repos et de clarté ?
Laisse entrer le vent neuf, mais prépare la pièce : c’est là que l’inspiration devient habitable.
25/09/2025
« Tout est onde.
Tout ce que tu vois et touches sont des ondes d’énergie.
J’appartiens au monde implicite que tu connais et auquel tu t’es intéressé. Il est à l’intérieur et au-dessous de ton monde, mais aussi au-dessus et au-delà.
Tout est relié.
Quand nous sommes synchronisés, tu es un avec Tout. »
Nous pensons souvent le réel comme solide, fixe, figé. Les choses semblent séparées, distinctes, isolées. Pourtant, en profondeur, tout est vibration et énergie. Ce que nous appelons matière n’est qu’un jeu d’ondes, une danse d’énergie qui se condense ou se dilue.
Le physicien David Bohm parlait d’un « ordre implicite », une trame invisible qui soutient l’univers. C’est ce champ quantique qui relie ce que nous croyons séparé : dedans et dehors, visible et invisible, proche et lointain. Quand nous envisageons ce niveau, nous découvrons que les frontières sont des illusions utiles mais temporaires.
La parole reçue nous invite à sentir cette réalité : tout est relié, non pas comme une idée abstraite, mais comme une expérience possible. Lorsque nous entrons en résonance avec ce fond — quand nos vibrations se synchronisent avec le Tout — alors le sentiment d’unité émerge, paisible et lumineux.
Et toi, peux-tu prendre un instant pour percevoir autrement ce qui t’entoure ?
Écouter non seulement les formes mais l’énergie qu’elles portent, la vibration qu’elles dégagent ?
Peut-être sentiras-tu que derrière chaque objet, chaque être, circule la même onde, la même énergie. Dans cette résonance, il n’y a plus de séparation : seulement la grande unité qui te traverse et t’inclut.
24/09/2025
« Ne reprends pas tes vieux réflexes… reste humble, ne te crois pas arrivé, ce n’est que le début !
Parfois tu t’empresses, parfois tu forces, ce n’est pas la voie d’Inanna.
Elle est faite de désir, d’amour, d’harmonie, d’une énergie douce et tendre.
Abandonne-toi à cette énergie, et le chemin que tu ne vois pas encore s’ouvrira devant toi, pas après pas. »
Nous avons tous tendance à retomber dans nos anciens réflexes : vouloir comprendre, contrôler, accélérer. Le mental s’agite, le cœur s’impatiente, la volonté force les choses. Pourtant, cette attitude nous enferme dans des cercles épuisants : plus on veut maîtriser, moins on avance vraiment.
L’appel ici est radicalement autre : choisir la douceur plutôt que la tension, la tendresse plutôt que la rigidité. Avancer non pas en serrant les poings, mais en ouvrant les mains. La vraie force, dit cette parole, n’est pas dans l’effort crispé mais dans l’abandon confiant à une énergie d’amour.
Il ne s’agit pas de rester passif, mais de consentir à une autre dynamique. Le désir devient élan, l’amour devient moteur, l’harmonie devient chemin. Et le paradoxe se révèle : c’est en cessant de forcer que le chemin s’ouvre sous nos pas.
Et toi, où forces-tu encore ?
Où t’impatientes-tu, croyant que tout dépend de ton contrôle ?
Essaie un instant de relâcher, de respirer, de laisser cette énergie douce t’envelopper. Imagine que ton chemin se trace pas à pas, dans la confiance, sans avoir besoin de tout voir d’avance.
Peut-être découvriras-tu que le pas le plus léger est aussi le plus puissant.
23/09/2025
« Apprends à t'abandonner, à te libérer de cette pensée intellectuelle, raisonnante, qui veut tout comprendre.
Ouvre cette porte en toi, qui donne sur la lumière. »
Depuis l’adolescence, nous avons appris à tout expliquer, à tout analyser. La pensée rationnelle est devenue notre compagne fidèle, parfois tyrannique. Elle éclaire certains chemins, mais elle peut aussi nous enfermer dans ses raisonnements serrés, nous coupant d’une dimension plus vaste : notre intuition.
Cette parole invite à une autre posture : l’abandon. Non pas une fuite du réel, mais une détente intérieure qui permet d’accueillir ce qui veut émerger, au-delà des schémas habituels. Abandonner la pensée raisonnante, ce n’est pas l’éteindre ni la mépriser, mais la remettre à sa juste place. Elle n’a pas à être le maître absolu : elle peut devenir servante de l’élan intérieur.
Il y a en chacun une porte invisible, une ouverture vers une lumière qui ne se démontre pas mais qui se reçoit. L’abandon, ici, est un lâcher-prise confiant : accepter de ne pas tout comprendre pour mieux voir, sentir, pressentir. Souvent, les réponses les plus justes arrivent non quand on les cherche, mais quand on se rend disponible.
Et toi, où ton mental t’emprisonne-t-il encore ?
Dans quel domaine pourrais-tu cesser de vouloir maîtriser chaque détail, pour simplement laisser s’ouvrir cette porte en toi
Essaie, ne serait-ce qu’un instant, de relâcher le besoin de comprendre. Tu verras peut-être qu’au-delà des pensées, une clarté plus douce t’attend déjà.