Les Mystères d'Inanna
Un voyage initiatique vers la métamorphose

Bientôt tu vas germer à la lumière

24/09/2025

Bientôt tu vas germer à la lumière

Il est des instants où l’invisible s’impose avec une douceur bouleversante.
En méditant sur le mythe de l’arbre Huluppu et sur la force de ses racines, j’ai senti monter en moi une tendresse inexplicable. Les contours du monde se sont effacés, laissant place à la profondeur du noir. Dans cette obscurité féconde, j’ai perçu de fins filaments de lumière, comme une vie secrète à l’œuvre sous la surface. Alors j’ai compris : j’étais dans la terre du jardin sacré d’Inanna, au cœur de l’utérus de la Grande Mère. Là, tout poussait en silence. Une émotion pure m’a traversé — celle d’une germination intérieure prête à éclore à la lumière.

Bientôt tu vas germer à la lumière

Une sensation monte,
mes yeux se voilent de larmes,
je les ferme pour mieux ressentir.
Mon coeur étreint d'amour
se voit dans l'humus noir de la Mère.

T : Où suis-je ?
I : Tu es dans mon jardin sacré.
Rappelle-toi je t'y ai transplanté.

T : Je ne vois rien.
I : Tu n'as rien à regarder,
contente-toi de ressentir.

T : Sentir quoi ?
De nouvelles racines poussent en toi.
I : Oui, c'est doux et lent, mais je les sens.

T : Que dois-faire ?
I : Rien du tout,
laisse-les grandir en toi,
laisse-toi envelopper par la terre,
elle te régénère et te transforme.

Rappelle-toi, tu es mon arbre Huluppu,
je suis la jardinière et je prends soin de toi.

T : Mais je ne vois pas cet arbre !
I : Ce n'est pas encore le temps.
Je t'ai dépouillé et dénudé,
Je t'arrose de mon eau pure,
laisse cette eau te transformer.

Bientôt tu vas germer à la lumière.

(139e channeling)

Mon ressenti sur ce que je viens de vivre

Je commence par la première phrase projetant d'écrire un poème comme hier. Mais Inanna prend le contrôle et je me vois écrire spontanément ce qui émerge en moi sous forme d'un dialogue.

Durant ces brefs instants, je suis totalement absorbé, plus rien n'existe, j'écris ce qui monte en moi. Après le premier échange que je retranscris, un autre arrive jusqu'à ce que cela s'arrête. Le flux s'est interrompu, j'arrête d'écrire. Je me relis et sens que c'est cela. Rien à ajouter ou à corriger.

Cela a duré moins de 5 minutes. Ayant retrouvé mes esprits, je ne me souviens de rien sauf de ce flash fugitif des racines. Je viens de vivre un channeling écrit spontané.