16/09/2025
Depuis le début de mes channelings, Inanna m’a souvent parlé de mon hypersensibilité. Longtemps, je l’ai vue comme une faiblesse qui me fragilisait dans mes relations et me laissait trop perméable aux ambiances extérieures provoquant parfois des accès de colère, puis de culpabilisation. Mais elle m’a rappelé que cette intensité n’était pas un défaut : c’était une faculté précieuse, une clé pour comprendre plus profondément les images, les rêves et les intuitions qui m’habitent. Ce regard a changé ma manière de me percevoir et m’a appris à accueillir cette sensibilité comme une force.
« Ton hypersensibilité t'a donné la capacité de discerner ce que j'ai envie de te dire, de discerner dans les images que tu vois en toi un sens profond.
Cette hypersensibilité est une faculté bénie des dieux, une compétence que beaucoup aimeraient avoir et tu l'as.
Par contre, avec cette faculté, il y a des fragilités, des vulnérabilités, car tu ne fais pas que sentir, intuiter, recevoir des locutions, des visions, des rêves, ce n'est pas que cela.
Tu sens aussi les ambiances toxiques, négatives, les attitudes profondes des gens, alors même qu'eux-mêmes ne s'en rendent pas compte. Et c'est à cela que tu réagis en premier.
Accepte-toi tel que tu es, apprends de tes expériences.
Ah ce n'est pas facile d'être un hypersensible ! »
L’hypersensibilité est une faculté rare, presque sacrée. Elle permet de discerner dans les images intérieures, les rêves et les intuitions un sens profond que beaucoup ne perçoivent pas. Elle ouvre une porte vers une compréhension subtile de la vie, comme si le voile de la réalité ordinaire se soulevait pour révéler une trame plus vaste. Être capable d’une telle acuité est un don, une richesse que beaucoup aimeraient posséder.
Mais ce don a un prix. Car la sensibilité qui permet d’accueillir le beau, le vrai et le profond expose aussi aux ombres et aux lourdeurs. L’hypersensible capte les ambiances négatives, ressent les tensions latentes, perçoit les intentions cachées. Souvent, il réagit à ce que les autres n’ont même pas encore remarqué. Ce décalage peut le faire paraître fragile, instable, ou « trop ». En réalité, il est simplement traversé par une densité que le monde ordinaire ne voit pas.
Il y a là une grande vulnérabilité. Être hypersensible, c’est vivre avec des portes grandes ouvertes. Tout entre : le beau comme le toxique, l’amour comme la violence, la lumière comme l’ombre. Cela demande une vigilance, une discipline intérieure pour ne pas se laisser engloutir par ce flot. Apprendre à reconnaître ses limites, à poser des repères protecteurs, est essentiel. Non pas pour se fermer, mais pour pouvoir continuer à accueillir sans être détruit.
Cette intensité peut devenir un terrain d’apprentissage. Elle pousse à s’accepter tel que l’on est, à transformer ce qui pourrait être vu comme une fragilité en force vivante. Chaque expérience, même douloureuse, devient une occasion de mieux se connaître, de mieux habiter son être.
Et toi, comment accueilles-tu ta propre sensibilité ?
La caches-tu par peur d’être jugé, ou peux-tu choisir de la considérer comme un trésor à apprivoiser ?
Peut-être qu’en te regardant avec plus de douceur, tu découvriras qu’elle n’est pas un fardeau mais une clé : la clé d’une vie plus unifiée, plus profonde, plus reliée.
Apprendre à s’accepter tel que l’on est est un travail patient, mais il ouvre une promesse : celle de ne plus voir l’hypersensibilité comme un fardeau, mais comme une faculté sacrée qui relie au sens, aux autres, et à soi-même.