25/09/2025
Il m’arrive encore de retomber dans mes anciens réflexes : vouloir comprendre par le mental, accélérer les choses, forcer le passage. C’est une manière de faire qui m’a longtemps accompagné, mais qui finit toujours par me fermer à l’essentiel. Un jour, une parole est venue comme un rappel bienveillant mais ferme : rester humble, accueillir la douceur, ne pas me précipiter. Elle m’a ouvert à une autre façon d’avancer.
« Ne reprends pas tes vieux réflexes… reste humble, ne te crois pas arrivé, ce n’est que le début !
Parfois tu t’empresses, parfois tu forces, ce n’est pas la voie d’Inanna.
Elle est faite de désir, d’amour, d’harmonie, d’une énergie douce et tendre.
Abandonne-toi à cette énergie, et le chemin que tu ne vois pas encore s’ouvrira devant toi, pas après pas. »
Nous avons tous tendance à retomber dans nos anciens réflexes : vouloir comprendre, contrôler, accélérer. Le mental s’agite, le cœur s’impatiente, la volonté force les choses. Pourtant, cette attitude nous enferme dans des cercles épuisants : plus on veut maîtriser, moins on avance vraiment.
L’appel ici est radicalement autre : choisir la douceur plutôt que la tension, la tendresse plutôt que la rigidité. Avancer non pas en serrant les poings, mais en ouvrant les mains. La vraie force, dit cette parole, n’est pas dans l’effort crispé mais dans l’abandon confiant à une énergie d’amour.
Il ne s’agit pas de rester passif, mais de consentir à une autre dynamique. Le désir devient élan, l’amour devient moteur, l’harmonie devient chemin. Et le paradoxe se révèle : c’est en cessant de forcer que le chemin s’ouvre sous nos pas.
Et toi, où forces-tu encore ?
Où t’impatientes-tu, croyant que tout dépend de ton contrôle ?
Essaie un instant de relâcher, de respirer, de laisser cette énergie douce t’envelopper. Imagine que ton chemin se trace pas à pas, dans la confiance, sans avoir besoin de tout voir d’avance.
Peut-être découvriras-tu que le pas le plus léger est aussi le plus puissant.