10/09/2025
Il est des instants où la nuit devient matrice, où le silence ne pèse plus mais enveloppe. Ce qui semblait vide s’ouvre soudain comme un espace habité, une respiration discrète qui relie à la source. Dans cet espace de profondeur, les images surgissent d’elles-mêmes, comme portées par une main invisible, et se déposent en mots.
Ce que je vis, une fois de plus, est la démonstration in vivo d'une parole d'Inanna reçue 3 jours plus tôt.
"Ouvre-toi à ce qui monte en toi car cela vient de ton moi intime, de ta profondeur et au-delà de ta profondeur, de la profondeur de la Grande Mère.
Accueille ce silence.
Accueille ce vide.
Il n'est pas une absence. Il est une présence subtile.
Ce n'est que dans le calme et le silence que tu peux la discerner.
C'est moi au fond de toi." (136e channeling)
Tout y est déjà en germe. Aujourd'hui, ce bourgeon a fleuri : un poème émerge en moi spontanément.
Dans le ventre de la nuit, je m'avance
Dans la nuit obscure, je marche sans but,
mes pieds foulent une herbe caressante,
un souffle chaud effleure mon corps dénudé,
je n'ai plus peur, le calme de la nuit m'apaise.
Proche de l'horizon, Vénus scintille,
Sans savoir où je vais, elle me guide.
Je lui fais confiance, elle m'attire,
n'est-ce pas elle qui m'a réveillé ?
Je marche encore, mes yeux s'habituent,
Derrière moi, une lueur m'enveloppe,
La Lune gravide s'est levée dans mon ciel,
Elle porte mon espérance de l'aube.
Dans le ventre de la nuit, je m'avance