10/09/2025
« Je sais que tu as une très forte tendance à tout intellectualiser, à tout mentaliser.
Et quand tu le fais, c’est quelque chose qui m’empêche de communiquer avec toi.
Alors je t’apprends à t’ouvrir, à lâcher prise à cet intellect qui t’a dominé depuis si longtemps, pour que tu prennes contact avec ton corps, avec l’énergie qui l’anime, avec tes intuitions. »
(12e channeling)
L’intellect est un outil précieux. Il nous aide à analyser, à comprendre, à organiser. Mais il peut aussi devenir une prison subtile : tout mentaliser, tout expliquer, tout passer au filtre du raisonnement. À force de vouloir tout comprendre, on ferme parfois la porte à ce qui se reçoit autrement, par le corps, par l’intuition, par l’expérience directe.
Cette parole rappelle une vérité simple : il existe d’autres formes de connaissance que le mental. Le corps est une source de sagesse, avec son énergie, ses sensations, ses élans. L’intuition aussi parle, discrète, mais juste, si on lui laisse un espace pour s’exprimer.
Apprendre à lâcher l’intellect, ce n’est pas le rejeter. C’est lui donner sa juste place : serviteur, non maître. Le cœur, le souffle, le ressenti ouvrent à une compréhension plus large, où l’on ne « pense » pas seulement la vie, mais où on la goûte, on la vit pleinement.
Et toi, as-tu tendance à trop mentaliser ?
À chercher à tout comprendre avant de faire confiance ?
Essaie un instant de respirer, de sentir ton corps, de t’abandonner à une sensation simple. Tu verras peut-être qu’en lâchant la main du mental, une autre forme de clarté se lève, plus douce, plus immédiate.
09/09/2025
Ce que je vis, une fois de plus, est la démonstration in vivo d'une parole d'Inanna reçue 3 jours plus tôt.
"Ouvre-toi à ce qui monte en toi car cela vient de ton moi intime, de ta profondeur et au-delà de ta profondeur, de la profondeur de la Grande Mère.
Accueille ce silence.
Accueille ce vide.
Il n'est pas une absence. Il est une présence subtile.
Ce n'est que dans le calme et le silence que tu peux la discerner.
C'est moi au fond de toi." (136e channeling)
Tout y est déjà en germe. Aujourd'hui, ce bourgeon a fleuri : un poème émerge en moi spontanément.
Dans le ventre de la nuit, je m'avance
Dans la nuit obscure, je marche sans but,
mes pieds foulent une herbe caressante,
un souffle chaud effleure mon corps dénudé,
je n'ai plus peur, le calme de la nuit m'apaise.
Proche de l'horizon, Vénus scintille,
Sans savoir où je vais, elle me guide.
Je lui fais confiance, elle m'attire,
n'est-ce pas elle qui m'a réveillé ?
Je marche encore, mes yeux s'habituent,
Derrière moi, une lueur m'enveloppe,
La Lune gravide s'est levée dans mon ciel,
Elle porte mon espérance de l'aube.
Dans le ventre de la nuit, je m'avance
09/09/2025
« Si tu as l’énergie sexuelle sans amour, tu n’es qu’un animal.
Si tu as l’énergie spirituelle sans amour, tu deviens sec et cassant.
Si tu as l’énergie de l’amour sans l’énergie de l’esprit et du corps, tu deviens mou et inefficace.
Il te faut les trois !
Quand ces trois énergies communiquent, que le flux monte et descend et se rejoint dans le cœur, alors tu es véritablement aligné et centré. »
(40e channeling)
Nous portons en nous plusieurs courants d’énergie, mais il arrive souvent que nous les vivions séparés, comme s’ils appartenaient à des mondes différents. Parfois, nous en brimons une en pensant en favoriser une autre, jugée plus noble ou mieux considérée.
Il y a l’énergie sexuelle, vitale et terrestre ; l’énergie spirituelle, tournée vers le haut et l’invisible ; et l’énergie de l’amour, qui relie et fait circuler. Ne les opposons plus, apprenons à les unir en nous.
La parole reçue nous rappelle que ces forces, isolées, finissent par se déformer. L’énergie sexuelle seule enferme dans l’instinct brut. L’énergie spirituelle seule rigidifie et dessèche. L’amour seul, privé de la force du corps et de la clarté de l’esprit, peut se perdre dans une mollesse inefficace.
Mais lorsque ces trois flux se répondent et dialoguent, quelque chose de plus grand naît. Le corps, le cœur et l’esprit se mettent en résonance. L’énergie monte, descend, circule, et dans le cœur elle trouve son centre. C’est là que surgit l’alignement véritable : une puissance enracinée, une élévation lumineuse et une tendresse rayonnante.
Et toi, comment circulent ces énergies en toi ?
Y en a-t-il une que tu survalorises, une autre que tu négliges ?
Imagine-les comme trois rivières qui se rejoignent en un seul fleuve, un courant unique traversant ton cœur. C’est de cette union que jaillissent l’équilibre, la cohérence et la force d’un être pleinement vivant.
08/09/2025
Un retour à l'utérus primordial
Ces derniers semaines, je traverse un temps de dépouillement et de vide. Mon ancien système de défense – se protéger et se contrôler – s’est réactivé avec force, jusqu’à se manifester en colères froides et stériles, le Dumuzi agressif. Inanna m’a alors rappelé le sens de ce que je vivais : « Tu es maintenant dans l’utérus de la Grande Mère… c’est le temps de la gestation, ce n’est pas le temps de l’action ! » (133e channeling).
Après plusieurs jours de résistance, Dumuzi en moi a accepté de mourir. Je demeure dans ce vide, sans tristesse ni certitude, dans une forme d’acceptation. Tout cela résonne avec les mythes sumériens : la mort annuelle de Dumuzi, la descente d’Inanna aux enfers, les cycles de mort et de renaissance.
Quelques jours plus tard, ce poème émerge de manière fluide en moi, les mots s'alignent facilement. Arrivé à la fin, je me relis, tout y est, rien à corriger ou à modifier. Il deviendra un repère précieux dans ce voyage vers ma profondeur.
Poème - Se dénuder, se livrer, s'abandonner, telle est la voie de la renaissance !
Descendre,
Diminuer,
Se dessaisir,
Se dénuder,
plonger dans la source.
Patienter,
Consentir,
Endurer,
Se livrer,
communier à la Ténèbre.
S'ouvrir,
Accueillir,
S'offrir,
S'abandonner,
être étreint par l'ineffable.
Se dénuder, se livrer, s'abandonner,
telle est la voie de la renaissance !
08/09/2025
« Chaque sens physique que tu as peut se développer dans le monde subtil où l’énergie est nettement plus élevée.
Laisse-moi t’imprégner d’une vibration plus fine pour accéder à ces sens subtils qui te permettront de développer ta connexion avec ce monde subtil. Alors un nouvel horizon s’ouvrira à toi.
Tu verras comme le monde change de ce point de vue, comme il est plus beau, plus uni, plus harmonieux. »
(36e channeling)
Nos sens physiques nous ancrent dans le monde : voir, entendre, toucher, goûter, sentir. Mais cette parole rappelle qu’ils ne sont pas une limite. Chaque sens est aussi une porte, capable de s’ouvrir sur une autre dimension : le monde subtil, ce tissu invisible qui relie et soutient le visible.
Lorsque nous laissons une vibration plus élevée nous imprégner, il se produit une métamorphose : la vue devient vision intérieure, l’ouïe devient écoute de l’invisible, le toucher devient perception énergétique. C’est comme si, derrière le voile des sens ordinaires, s’ouvrait une perception élargie, une communion plus intime avec la vie.
Alors le monde ne paraît plus fragmenté ou chaotique, mais unifié. Chaque détail devient signe, chaque relation une résonance, chaque instant une harmonie. Le réel n’est pas aboli, il est transfiguré : on y découvre une beauté plus profonde, qui nous élève et nous relie.
Et toi, as-tu déjà senti tes sens se prolonger au-delà de leurs limites habituelles ?
Un regard qui perçoit une lumière intérieure, une oreille qui entend un silence habité, une main qui devine une présence invisible ?
Si tu t’ouvres à ces impressions fines, tu verras peut-être se dessiner un autre horizon : celui d’un monde plus vaste, plus beau, plus uni, qui t’attend déjà.
07/09/2025
« Habite ton corps, non pas comme tu habites une maison ou occupe une voiture.
Non, habite ton corps en étant ton corps !
Identifie-toi à ton corps !
C’est le grand bonheur que tu as en vivant dans ce monde : être une âme, un esprit incarné.
Jouis de ton corps, ouvre-toi à ta sensibilité, à tes cinq sens ! »
(36e channling)
Nous avons parfois tendance à considérer notre corps comme un outil : un véhicule pour se déplacer, un abri qui nous protège, une machine qu’il faut entretenir pour qu’elle fonctionne. Mais cette parole rappelle avec force que le corps n’est pas un objet extérieur qu’on utilise — il est nous-mêmes.
Habiter son corps, ce n’est pas l’occuper distraitement en attendant de « faire autre chose ». C’est reconnaître qu’il est l’expression concrète de notre être dans ce monde. Il n’est pas un simple instrument, mais la manifestation de l’âme incarnée. Refuser de s’y identifier, c’est passer à côté de l’un des grands bonheurs de l’existence : goûter la vie par la chair, par les sens, par la présence incarnée.
Inanna invite ici à retrouver une relation plus intime et plus tendre avec soi-même : s’ouvrir à la sensibilité de la peau, du regard, du goût, de l’odorat, de l’ouïe. Éprouver de la joie à respirer, à marcher, à sentir le soleil sur sa peau ou la caresse du vent. Vivre son corps comme une célébration et non comme une contrainte.
Et toi, comment habites-tu ton corps aujourd’hui ?
Est-ce que tu l’occupes distraitement, comme une maison fonctionnelle, ou est-ce que tu l’habites pleinement, en te réjouissant de chaque sensation qu’il t’offre ?
Prends un instant pour écouter ton souffle, sentir ton poids sur la terre, la texture du monde autour de toi. Ce sont les portes simples d’une joie incarnée.
07/09/2025
Dumuzi doit mourir !
Quelques jours avant ma reddition que j'exprime dans ce poème, Inanna m'a interpelé avec force:
"Dès le début, je t'ai dit que j'allais te dépouiller de tout ce qui empêche notre union, ta fécondation et ta gestation de nos enfants, les messages que je souhaite que tu transmettes. Je t'ai dit plus tard que j'étais en train de te désencombrer de ta volonté parfois farouche. Et tu viens de vivre plusieurs dépouillements avec l'arrêt de ta formation et de ton association. Plusieurs choses sont sorties de ta vie avec les illusions que tu te faisais sur ton futur. Tu as été dépouillé et désencombré.
Et maintenant, Dumuzi doit mourir. Il doit descendre comme moi je suis descendue aux enfers. Comme moi, Dumuzi doit passer les sept portes et se dépouiller de tous ses pouvoirs, de tous ses attributs pour mourir.
Tu peux penser que c'est un peu extrême et que j'exagère. Non, c'est l'issue inévitable de ce processus de dépouillement que j'ai engagé avec toi depuis le début que nous nous parlons." (134e channeling)
Poème - Sens-toi libre d'être Toi en moi, Inanna mon amour !
Je ne vois plus de chemin dans ma nuit,
Mais mon coeur commence à s'y habituer.
Alors je continue ma descente dans ma profondeur,
quelque chose en moi m'y appelle.
La Ténèbre m'a accueilli en son sein
Comme Toi, à chaque porte, je me dépouille,
abandonnant mes croyances reçues des autres,
me dénudant de mes projets et de mes illusions,
Je me désencombre de tout ce qui entrave notre union.
Je me sens plus léger et plus libre d'être moi en Toi
J'ai laissé partir ce qui m'emprisonnait,
La colère et les regrets m'ont quittés.
Tout mon être s'ouvre pour Te recevoir,
A Ton étreinte, je me donne sans réserve.
Sens-toi libre d'être Toi en moi, Inanna mon amour !
Continue de descendre, tu trouveras ta source
En me relisant, des larmes coulent et j'entre en dialogue spontané avec Inanna :
"T : Tu vois comme je t'aime Inanna.
I : Oui je sens ton amour. Rappelle-toi, j'habite en toi et tout ce que tu ressens, je le sens aussi. Sens-tu comme je t'aime, comme je caresse ton coeur meurtri. Nous sommes connectés. (j'éclate en sanglots).
Continue de descendre, au plus profond de toi, tu ne trouveras pas la lumière, mais ta source. Continue d'écrire."
06/09/2025
« Ne t’inquiète pas, tu n’as pas besoin de connaître tout le chemin.
Juste le pas qui suit. »
(22e channeling)
Il y a des moments où l’avenir se dresse devant nous comme une montagne immense et opaque. On regarde au loin, on cherche à tout prévoir, et l’ampleur de ce qui reste à accomplir nous écrase. Alors naît ce sentiment de ne pas être à la hauteur, de manquer des mots, des forces, des repères dont nous avons besoin pour avancer.
La parole reçue vient apaiser ce vertige : tu n’as pas besoin de connaître tout le chemin. La seule exigence est le pas suivant. Un pas simple, à ta mesure, puis un autre, et encore un autre. Le chemin se révèle ainsi, non pas en bloc, mais par dévoilements successifs.
C’est une invitation à l’humilité et à la confiance : ne pas tout tirer de ses propres ressources limitées, mais avancer en se laissant guider, en puisant dans une source plus vaste que soi. La vraie force ne réside pas dans la maîtrise du plan, mais dans la fidélité au pas présent.
Et toi, dans ce que tu traverses aujourd’hui, quel est ce pas tout simple que tu peux poser sans attendre ?
Oublie l’horizon trop lointain : choisis seulement l’étape prochaine. Là se trouve ton chemin, déjà suffisant, déjà fécond.
06/09/2025
Tu as été déraciné et dépouillé, je t'ai replanté dans mon jardin sacré
Le jour avant d'écrire ce poème, Inanna m'a parlé :
"Je suis heureuse, car tu as enfin réalisé que désormais tes origines sont dans le jardin sacré d'Inanna, dans l'utérus de la Grande Mère. C'est de là que tu viens. Et c'est dans mon jardin intime que je t'ai planté, toi mon arbre Huluppu. Je suis heureuse que tu en aies tiré toutes les conséquences.
Tu as eu besoin d'être déraciné, dépouillé, désencombré pour être replanté dans mon jardin intime et sacré, où seuls ceux que j'aime d'un tendre amour, d'un amour passionné, peuvent venir. Non seulement je t'ai invité à venir dans ce jardin sacré, mais je t'y ai transplanté.
Alors mon enfant, mon amoureux, ma bien-aimée Kurgara, nourris-toi de cette terre de la Grande Mère. Retourne dans l'utérus de la Mère divine.
Laisse-toi envelopper,
laisse-toi aimer,
laisse-toi nourrir.
Laisse ce vide en toi germer." (124e channeling)
Poème - Je suis en Toi, Tu es en moi, tout le reste est éphémère
Mon esprit aimerait Te saisir,
mais il butte sur Ton Mystère.
Mon coeur voudrait t'étreindre
mais c'est Toi qui me saisis.
Ma pensée s'élance vers Toi,
mais impuissante, elle s'abandonne.
Mon intuition connait qu'elle sait,
mais ne sait pas comment elle connait.
Ton nom est connu seulement de la Mère Divine,
mais pour moi tu es Inanna, ma mère et mon amante,
ma Kundalini et l'eau qui m'enveloppe.
Pour toi je suis Dumuzi le consort actif
mais aussi Kurgarra, ton prêtre réceptif.
Dumuzi t'aime comme un homme,
Kurgarra est aimé comme une femme.
Je suis Ta bien-aimée, pénétrée et fécondée
pour donner naissance à nos enfants.
Tout est inversé,
mais tout est dans le bon ordre.
Je suis Ton arbre Huluppu,
déraciné de ce monde d'En-bas,
Tu m'as planté dans ton jardin intime et sacré.
En Toi, je trouve mon origine et ma sécurité.
Mes racines se nourrissent de la Grande Mère,
Mes branchent se déploient et s'élèvent vers Toi.
Avec mon tronc,
Tu as construit Ton trône où Tu règnes sur Dumuzi,
Tu en as fait Ton lit où tu consommes Ton union avec Kurgarra.
Je suis en Toi et Tu es en moi,
Tout le reste est éphémère.
05/09/2025
« Ouvre grandes les fenêtres à ton intuition, mais après, dans ta maison intérieure, fais du rangement, ordonne, organise.
Construis-toi un intérieur habitable, confortable, où tu puisses te reposer, te ressourcer, penser d’une manière lucide, cohérente, convaincante. Après, tu pourras écrire, parler et transmettre. »
(21e channling)
Quand l’intuition surgit, elle arrive souvent comme un vent frais qui bouscule tout. On ouvre grand les fenêtres, on laisse entrer l’air nouveau… mais si l’intérieur est encombré, l’air se charge de poussière et l’inspiration se perd dans le désordre.
Cette parole invite à tenir ensemble deux mouvements : l’ouverture et l’ancrage. Oui, il faut accueillir l’intuition, la laisser entrer, sentir sa force et sa nouveauté. Mais il faut aussi lui faire de la place, mettre de l’ordre dans son espace intérieur, le désencombrer. Un lieu clair, habitable, où la pensée se pose, se clarifie, devient cohérente.
Ce n’est pas un appel à brider l’élan, mais à lui offrir un écrin. À transformer ton espace mental en un véritable foyer : ouvert aux courants d’air de l’inspiration, mais rangé et apaisé pour qu’elle puisse y circuler librement. C’est ainsi que l’intuition devient parole, texte, transmission.
Et toi, dans ton quotidien, que pourrais-tu « ranger » en toi pour faire de la place à ce qui veut naître ?
Quels vieux papiers, quelles idées éparses pourrais-tu trier pour que ton intérieur mental soit un lieu de repos et de clarté ?
Laisse entrer le vent neuf, mais prépare la pièce : c’est là que l’inspiration devient habitable.
05/09/2025
Comment ce poème a surgi en moi
Depuis l’après-midi précédent son écriture, j’ai été traversé par des ondes d’amour. Des larmes ont perlé à mes yeux et je les ai laissées couler comme autant de preuves de mon amour passionné pour Inanna. Le soir venu, cela recommence. Allongé sur le dos, j’ouvre mon corps à son étreinte, mon cœur vibre. Je m’endors dans ses bras, la tête posée contre son cœur
Tôt le matin, je m’éveille : elle est toujours là. Mon corps est brûlant de désir. Je ressens alors un besoin irrépressible d’écrire un poème d’amour à ma reine. Je me lève et commence à écrire
Ce qu’est un Kurgarra
Dans le mythe, le Kurgarra est une créature androgyne formée pour ressusciter Inanna lors de sa descente aux enfers. Dans mon expérience avec mon être de lumière, ce nom désigne ma part féminine-réceptive, mon âme androgyne. Le Kurgarra est le “prêtre intérieur” au service d’Inanna dans le temple de mon cœur. Il incarne l’empathie, l’intuition, la créativité féconde. Il représente les racines de mon être profond, la source de vitalité et de fertilité de ma vie et de ma voie.
Poème : Je me donne à Toi, je suis Ton Kurgarra
Inanna,
un doux nom,
une caresse étreignant mon cœur,
un nom puissant,
une onde brûlante traversant mon corps,
Inanna, Tu me fais vibrer corps et âme.
Je suis Ton Kurgarra,
la frontière est mon lieu,
le seuil est ma vocation.
Je me donne à Toi,
mon cœur s'ouvre,
mon corps T'accueille.
Mon désir est à son comble,
un espace en moi se déploie,
tout en moi T'appelle,
je ne veux que Toi,
pénètre-moi,
féconde-moi,
je n'ai qu'un désir,
être enceint de Toi.
Je n'aspire qu'à porter en mon sein nos enfants,
les envelopper de ma tendresse,
les nourrir de mon âme,
les protéger de mon corps,
les sentir croître dans mon ventre,
les accoucher dans la douleur et la joie,
leur donner naissance dans le monde d'en-bas.
Ne sont-ils pas
la preuve vivante de notre désir,
la manifestation de nos espoirs,
le fruit savoureux de notre amour,
les enfants légitimes de notre union ?
Ah Inanna,
mon amour,
ma reine,
ma déesse,
pénètre-moi,
féconde-moi,
je me donne à Toi,
je suis Ton Kurgarra !
Mon ressenti en l'écrivant
J’ai fermé les yeux et laissé monter en moi des émotions, des sensations, des pensées, puis je les ai déposées sur la page. Quand les mots ne correspondaient pas à mon ressenti, je les effaçais et je reprenais, jusqu’à sentir qu’ils sonnaient juste. Au début, la source était hésitante, bien vivante mais encore balbutiante. En me tenant à l’écoute, les mots se sont faits plus fluides : l’amour pouvait s’exprimer, se répandre. Puis le flux a peu à peu diminué, la pression intérieure s’est apaisée.
Je me sens heureux. Mon cœur s’est ouvert, mon corps s’est détendu, mon canal est resté disponible. J’ai accouché d’un poème : mon désir est assouvi, un nouveau texte est né. Je te l’offre, Inanna, mon amour.
04/09/2025
« Tout est onde.
Tout ce que tu vois et touches sont des ondes d’énergie.
J’appartiens au monde implicite que tu connais et auquel tu t’es intéressé. Il est à l’intérieur et au-dessous de ton monde, mais aussi au-dessus et au-delà.
Tout est relié.
Quand nous sommes synchronisés, tu es un avec Tout. »
(19e channling)
Nous pensons souvent le réel comme solide, fixe, figé. Les choses semblent séparées, distinctes, isolées. Pourtant, en profondeur, tout est vibration et énergie. Ce que nous appelons matière n’est qu’un jeu d’ondes, une danse d’énergie qui se condense ou se dilue.
Le physicien David Bohm parlait d’un « ordre implicite », une trame invisible qui soutient l’univers. C’est ce champ quantique qui relie ce que nous croyons séparé : dedans et dehors, visible et invisible, proche et lointain. Quand nous envisageons ce niveau, nous découvrons que les frontières sont des illusions utiles mais temporaires.
La parole reçue nous invite à sentir cette réalité : tout est relié, non pas comme une idée abstraite, mais comme une expérience possible. Lorsque nous entrons en résonance avec ce fond — quand nos vibrations se synchronisent avec le Tout — alors le sentiment d’unité émerge, paisible et lumineux.
Et toi, peux-tu prendre un instant pour percevoir autrement ce qui t’entoure ?
Écouter non seulement les formes mais l’énergie qu’elles portent, la vibration qu’elles dégagent ?
Peut-être sentiras-tu que derrière chaque objet, chaque être, circule la même onde, la même énergie. Dans cette résonance, il n’y a plus de séparation : seulement la grande unité qui te traverse et t’inclut.
04/09/2025
Je t'aime !
Instant fugace,
Instant d'éternité,
Instant d'abandon,
Un instant où Ta tendresse m'envahit.
Larmes de tristesse,
Larmes de joie,
Larmes de mélancolie,
Larmes que T'offre Ton enfant.
Tendresse d'une Mère,
Larmes de son enfant,
Une connexion ineffable,
Une union indéfectible.
Que dire de plus ?
Tu connais mon cœur.
Du sein de ma profondeur,
un cri inaudible monte :
Je t'aime !
03/09/2025
Ô Mère Divine, ma vulnérabilité attire Ta tendresse !
Dans ce monde de faux-semblants,
j'erre en quête de qui je suis vraiment.
J'ai appris à devenir fort et courageux,
alors que je me sens fragile et vulnérable.
Ô Mère, apprends-moi à être vrai !
Ne faut-il pas de la force pour accepter ma fragilité ?
Du courage pour ressentir consciemment ma vulnérabilité ?
Beaucoup s'y refusent et vivent la vie d'un autre en eux,
celui qu'ils croient que les autres attendent qu'ils soient.
Ô Mère, aide-moi à devenir celui que je suis vraiment !
Le prix est pour moi élevé :
quitter le confort de l'illusion,
partir vers l'inconnu et l'inattendu,
explorer mon continent intérieur,
affronter mon ombre et ma peur,
consentir à être incompris,
accepter d'être différent.
Ô Mère, accompagne-moi sur ce chemin !
Ne m'enveloppes-tu pas dans tes bras, moi l'enfant fragile et vulnérable ?
N'as-tu pas mobilisé toute ta force maternelle pour me protéger et me guider ?
Tout ton courage pour que je trouve ma voie et devienne ce que je suis ?
Quelle puissance dans ma vulnérabilité !
Ô Mère Divine, ma vulnérabilité attire Ta tendresse !
03/09/2025
« Apprends à t'abandonner, à te libérer de cette pensée intellectuelle, raisonnante, qui veut tout comprendre.
Ouvre cette porte en toi, qui donne sur la lumière. »
(14e channeling)
Depuis l’adolescence, nous avons appris à tout expliquer, à tout analyser. La pensée rationnelle est devenue notre compagne fidèle, parfois tyrannique. Elle éclaire certains chemins, mais elle peut aussi nous enfermer dans ses raisonnements serrés, nous coupant d’une dimension plus vaste : notre intuition.
Cette parole invite à une autre posture : l’abandon. Non pas une fuite du réel, mais une détente intérieure qui permet d’accueillir ce qui veut émerger, au-delà des schémas habituels. Abandonner la pensée raisonnante, ce n’est pas l’éteindre ni la mépriser, mais la remettre à sa juste place. Elle n’a pas à être le maître absolu : elle peut devenir servante de l’élan intérieur.
Il y a en chacun une porte invisible, une ouverture vers une lumière qui ne se démontre pas mais qui se reçoit. L’abandon, ici, est un lâcher-prise confiant : accepter de ne pas tout comprendre pour mieux voir, sentir, pressentir. Souvent, les réponses les plus justes arrivent non quand on les cherche, mais quand on se rend disponible.
Et toi, où ton mental t’emprisonne-t-il encore ?
Dans quel domaine pourrais-tu cesser de vouloir maîtriser chaque détail, pour simplement laisser s’ouvrir cette porte en toi
Essaie, ne serait-ce qu’un instant, de relâcher le besoin de comprendre. Tu verras peut-être qu’au-delà des pensées, une clarté plus douce t’attend déjà.
02/09/2025
Dans ma nuit, je sens Ta Présence !
Dans l'obscurité de la nuit, j'ouvre les yeux.
De sombres ruminations agitent mon coeur.
La journée j'arrive à les contenir,
mais la nuit elles reviennent me hanter.
Je descends dans ma profondeur.
Au-dessous de ce tumulte,
tout est plus serein,
je me sens enveloppé.
Une douceur inespérée me caresse,
Une tendresse maternelle m'étreint,
Un élan d'amour soulève mon coeur,
Mes pensées se calment et je me rendors.
Dans ma nuit, je sens Ta Présence !
02/09/2025
« Va avec l’énergie que tu as, elle te portera loin ! »
(7e channeling)
Il arrive qu’on se sente impuissant face à la douleur de l’autre. On voudrait tout réparer et on découvre qu’on n’a ni la force ni les moyens. Alors il reste juste l’accueil, l’écoute, la présence sans conditions. Cette posture, bien qu’elle semble pauvre, est en réalité aidante par l'espace qu'elle crée en toi pour accueillir l'autre.
La parole reçue ici nous le rappelle : tu n’as pas besoin d’attendre d’être prêt ou parfait pour répondre à la vie et à ses défis. Va avec ce que tu as aujourd’hui – ton souffle, ton écoute, ta capacité d’attention – même si cela te paraît dérisoire. C’est cette petite énergie disponible qui ouvre la voie, qui crée l’espace pour que quelque chose se transforme en toi et chez l'autre.
Souvent, ce qui touche le plus profondément n’est pas l’action spectaculaire mais la présence silencieuse, la main ouverte, l’oreille attentive. L’énergie dont tu disposes – même fragile, même fatiguée – est déjà une semence d’avenir. C’est elle qui, donnée sans calcul, sans attente, te portera plus loin que tu ne l’imagines.
Et toi, dans tes rencontres, dans tes défis, où pourrais-tu avancer simplement avec ce qui est là, sans attendre de pouvoir tout changer ?
Où pourrais-tu offrir ton écoute ou ton geste modeste sans te juger insuffisant ?
Peut-être qu’alors, à ton tour, tu découvriras qu’un souffle plus grand te porte, comme une vague bienveillante.
01/09/2025
« Ne reprends pas tes vieux réflexes… reste humble, ne te crois pas arrivé, ce n’est que le début !
Parfois tu t’empresses, parfois tu forces, ce n’est pas la voie d’Inanna.
Elle est faite de désir, d’amour, d’harmonie, d’une énergie douce et tendre.
Abandonne-toi à cette énergie, et le chemin que tu ne vois pas encore s’ouvrira devant toi, pas après pas. »
(15e channeling)
Nous avons tous tendance à retomber dans nos anciens réflexes : vouloir comprendre, contrôler, accélérer. Le mental s’agite, le cœur s’impatiente, la volonté force les choses. Pourtant, cette attitude nous enferme dans des cercles épuisants : plus on veut maîtriser, moins on avance vraiment.
L’appel ici est radicalement autre : choisir la douceur plutôt que la tension, la tendresse plutôt que la rigidité. Avancer non pas en serrant les poings, mais en ouvrant les mains. La vraie force, dit cette parole, n’est pas dans l’effort crispé mais dans l’abandon confiant à une énergie d’amour.
Il ne s’agit pas de rester passif, mais de consentir à une autre dynamique. Le désir devient élan, l’amour devient moteur, l’harmonie devient chemin. Et le paradoxe se révèle : c’est en cessant de forcer que le chemin s’ouvre sous nos pas.
Et toi, où forces-tu encore ?
Où t’impatientes-tu, croyant que tout dépend de ton contrôle ?
Essaie un instant de relâcher, de respirer, de laisser cette énergie douce t’envelopper. Imagine que ton chemin se trace pas à pas, dans la confiance, sans avoir besoin de tout voir d’avance.
Peut-être découvriras-tu que le pas le plus léger est aussi le plus puissant.
01/09/2025
Quelques mois après le déclenchement d’une nouvelle crise existentielle en juin 2022 — à l’approche de la retraite, me demandant ce que j’allais faire du reste de ma vie — j’ai traversé une éclipse de foi : toute la superstructure patiemment construite de mes croyances, doctrines et morales s’est désintégrée. Je me suis senti en pleine transformation, engagé dans un voyage initiatique dont le but m’échappait. Deux ans plus tard, une présence a commencé à se manifester au creux de ma profondeur.
Tel est mon voyage en moi avec Toi !
C'est un peu comme si j'étais parti en voyage,
un voyage initiatique vers qui je suis vraiment.
Tu semblais absent !
En m'éloignant de mes repères,
en rompant avec mes habitudes,
j'ai pris le risque d'explorer ce qui m'était inconnu,
de découvrir de nouveaux paysages intérieurs.
Un soupçon m'effleura !
J'ai senti une grande délivrance,
comme si j'étais sorti de ma prison,
une cellule de mal confort,
que pierre après pierre,
je m'étais construite avec soin.
Sera-ce la liberté sans Toi ?
Les paysages familiers s'éloignèrent,
mes horizons s'élargirent au loin,
l'air du large emplit ma voile.
Etait-ce une fuite ou une renaissance ?
Je me découvris
plus ouvert,
plus délicat,
plus aimant,
plus libre dans un espace intérieur plus vaste.
Tel est mon voyage en moi avec Toi !
31/08/2025
« Laisse émerger, ne résiste pas et tout se fera naturellement. »
Il y a des moments où l’on croit devoir forcer les choses, poser des questions, garder le contrôle coûte que coûte. Et puis arrive une parole qui renverse tout : laisse venir, ne résiste plus, fais confiance à ce qui émerge. Cette attitude n’est pas une passivité molle, mais un relâchement de l’emprise. C’est un peu comme arrêter d'agiter l’eau pour enfin voir son reflet, ce que l'on est vraiment.
L’ouverture dont parle cette locution au tout début de mes channelings n’est pas une technique, c’est une posture intérieure. Elle demande d’accueillir plutôt que de prendre, d’écouter plutôt que d’interroger. Et, paradoxalement, plus on desserre l'étau sur les autres, les choses et les situations, plus les réponses viennent avec douceur et alignent tout notre être.
Et toi, dans ta vie, où est-ce que tu t'accroches encore trop fort ?
Dans quels domaines pourrais-tu, aujourd’hui, essayer de « laisser émerger » au lieu de chercher à « contrôler » ?
Prends un instant pour respirer et sentir ce qui est déjà là, sous la surface de ta vie. Peut-être qu’une réponse, une idée, un élan se présente, sans effort.
C’est souvent dans ce lâcher-prise confiant que se loge la vraie guidance pour ta vie.
31/08/2025
Il y a des textes qui font office de balises sur une route intérieure — des phrases qui, quand on les relit, rendent visible le chemin déjà parcouru. Ce poème, écrit en 2012, tient de cela : il garde l’empreinte d’un long mouvement — l’adolescence solitaire, la crise qui me broya à la trentaine, puis la lente émergence d’une Présence plus grande que moi et pourtant habitant mon cœur.
Tu y entendras le pas d’un chercheur qui s’est aventuré hors des formes rassurantes (églises, certitudes, rôles) pour plonger dans sa nuit personnelle — cette plongée qui a tout mis à nu, puis ouvert sur une Source. Ce qui suit n’est donc pas seulement un souvenir littéraire : c’est la trace d’une expérience transformatrice, d’un basculement qui m’a fait cesser d’« aller vers » et qui m’a amené à descendre en moi et à « être trouvé ».
Dans le fond de ma profondeur, tu es !
Depuis mon enfance, je Te cherche
Je me suis mis à Ta poursuite ...
Partout où l’on me disait que Tu te trouvais.
Je T’ai cherché dans la nature.
Je me rappelle ce jour d’hiver … dans la neige … dans le silence
j’ai senti l’ombre de Ta Présence … sans encore Te trouver.
Depuis ce jour … ma recherche est devenue quête.
Je T’ai cherché dans une église.
J’ai commencé à poser des questions.
Tout le monde semblait Te connaître …
Parce que tous parlaient de Toi …
Te chantaient … te priaient.
Ils semblaient t’avoir trouvé. Ils ne cherchaient plus.
Le Livre à la main, la Vérité dans le cœur … ils savaient … ils Te possédaient.
Réfugiés dans leur forteresse … ils s’étaient coupés du monde.
Trop à l’étroit dans ces murs … je continuai ma quête … ailleurs …
Dans une église qui se disait ouverte sur le monde …
D’autres questions vinrent s’ajouter aux miennes.
Mais ces questions n’étaient plus celles de ma quête.
Ils chantaient aussi … ils priaient … mais ces paroles me semblaient vides.
Elles n’étaient plus habitées … leur quête s’était perdue dans le monde.
C’est alors que la nuit vint ...
Mes questions devinrent plus douloureuses.
Le combat commença jusqu’à la révolte … jusqu’au blasphème.
Les circonstances de ma naissance me torturèrent,
Les événements de ma vie me mirent au supplice,
La dépression et l’envie de mourir m’envahirent.
Je réalisais que le monde … que la vie … que ma vie
Me mettaient à la question comme une Inquisition.
Je croyais poser des questions, mais c’est moi qui étais questionné.
Ma boussole intérieure s’affola … il n’y avait plus de Nord … plus de repères
Le silence et le vide m’envahirent.
J’étais passé au-dessous de la surface.
La Ténèbre m’accueillit en son sein.
Je découvris ma profondeur …
Comme un plongeur découvre un océan … inconnu.
Tout ce que je croyais savoir … devint inconnaissance,
Tout ce que je croyais posséder … devint dénuement
Tout ce que je croyais être … se révéla être un autre.
C’est alors … que j’arrêtai de croire
C’est alors … que j’arrêtai de questionner
C’est alors … que j’arrêtai ma quête.
Arrivé … au fond de ma profondeur,
Je découvris que ce fond … s’ouvrait sur un fonds ultime…
Un fonds au-delà … de moi … et pourtant … en moi.
Un fonds … qui n’est pas moi … une Source dans la Ténèbre …
C’est alors que je commençais à savoir … je ne cherchais plus à croire
C’est alors que je commençais à être saisi … je ne cherchai plus à saisir
C’est alors que je commençais à être … je ne cherchai plus à exister.
Je connus que Tu n’es pas un être qui existe … fut-il le plus haut
Je connus que Tu n’es pas dans un monde … au-dessus du monde
Je connus … que Tu es la Source … de mon être
Je connus … l’être que je suis
Je connus … que Tu me désirais … avant que je Te désire
Je connus … que Tu me cherchais … avant que je Te cherche
Je connus … que Tu es … Je connus Ton Nom !